Redding a "besoin de plus de temps pour comprendre" son Aprilia

Après une dernière saison difficile avec l'équipe Pramac, Scott Redding compte bien se relancer après avoir intégré le projet Aprilia. L'Anglais a pu faire ses premiers pas avec l'équipe cette semaine lors des essais de Valence, et commencer ainsi à prendre ses repères.

Et si la première prise de contact ne s'est pas soldée par des résultats mirobolants – celui-ci a fini la première journée à la 15e place, et la seconde à la 19e –, les premiers retours au guidon de la RS-GP ne sont pas négatifs. 

"Mes premières sensations ne sont pas trop mauvaises, mais j'ai besoin de plus de temps pour comprendre comment aller vite avec cette moto", explique ainsi Redding. "C'est une nouvelle moto, donc c'est normal d'avoir un feeling différent, que ce soit au niveau de la prise en main que du moteur."

Un premier roulage un peu hésitant donc pour le numéro 45, mais qui ne s'inquiète pas outre mesure. "Je pensais qu'elle [la RS-GP] serait un peu plus facile à piloter, mais je pense qu'avec un peu de temps je vais m'adapter", reprend-il. "Ce n'est pas non plus le jour et la nuit, ce sont juste les caractéristiques de la moto. Il s'agit de bien comprendre les différents concepts, de comprendre comment fonctionnent le moteur et le châssis."

Se sentir à l'aise sur la moto

Le mot d'ordre de ces deux premiers jours a donc été d'améliorer le confort du pilote anglais au guidon de sa nouvelle machine, comme en témoigne la nature des premiers ajustements effectués sur la RS-GP. "Nous avons testé différentes positions sur la moto pour que je sois plus à l'aise, car j'étais assez bas au début. Nous avons également travaillé sur les suspensions et l'électronique pour trouver quelque chose qui me convienne."

En attendant les prochains essais collectifs officiels, qui auront lieu fin janvier en Malaisie et où l'Aprilia devrait regorger de nombreuses améliorations, Redding se félicite déjà de la bonne entente avec sa nouvelle équipe. "Je suis content", poursuit-il. "Honnêtement je suis un peu loin, mais je n'avais pas à l'esprit de faire un time attack. je voulais simplement comprendre comment fonctionne la moto pour pouvoir bien la faire progresser à l'avenir. Cela se passe bien aussi avec l'équipe, ils sont attentifs aux informations que je donne. Je sens vraiment que je fais partie de quelque chose. Ce furent deux bonnes premières journées."