Redding ne pense pas subir le même sort que Lowes
Scott Redding pense qu'il peut éviter de subir le même sort que son prédécesseur chez Aprilia, Sam Lowes, grâce à sa plus grande expérience en MotoGP.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Lowes est arrivé chez Aprilia en tant que rookie en 2017 avec un contrat de deux ans, mais dès le mois de juin de l'an dernier le constructeur italien cherchait à le remplacer. Il est maintenant de retour en Moto2, après avoir perdu son guidon au profit de Scott Redding, qui a déjà quatre saisons de MotoGP derrière lui.
Redding avait débuté sa carrière en MotoGP en 2014 avec l'équipe Gresini qui est désormais l'équipe d'usine d'Aprilia, néanmoins il avait refusé une offre du constructeur de Noale en 2015 en pensant qu'il gérerait mieux une telle situation avec plus d'expérience.
"C'était fort de la part de Sam de prendre l'offre", a expliqué Redding à Motorsport.com. "C'était difficile de ne pas la prendre, mais c'était difficile d'en faire quelque chose, sans expérience en MotoGP. Aprilia m'a fait l'offre deux ou trois ans avant, mais je ne me sentais pas prêt et je ne voulais pas que m'arrive ce qui est arrivé à Sam."
"Mais maintenant, c'est différent et au final si je fais du mieux que je peux et qu'ils ne sont pas contents et disent 'OK, on ne veut plus de toi', pour moi c'est comme ça, je ne peux pas me battre contre ça. Mais je pense qu'ils croient en moi, car ils ont poussé fort pour m'avoir de nouveau."
La 12e place de Redding au championnat 2014 sur une Gresini de la classe Open reste à ce jour le meilleur résultat de sa carrière MotoGP, laquelle n'a pas encore rempli les promesses nées de sa première victoire acquise en 125cc à 15 ans, en 2008, et de sa lutte pour le titre Moto2 en 2013.
Lorsqu'on lui demande si Aprilia était sa dernière chance en MotoGP, Redding répond : "Oui. Car je n'avais pas vraiment d'autres offres, et je savais que je devais l'accepter. C'est ma dixième année en Grand Prix et j'ai seulement 25 ans, donc au final si c'est fini, c'est fini. Mais pour moi, cette offre n'était pas simplement 'OK, on va un an chez Aprilia et on voit'. Il s'agissait de pouvoir avoir de nouveau ce sentiment d'aller en piste avec une équipe qui veut s'améliorer et gagner un jour. C'est ce qui m'a fait aller avec Aprilia et tenter une nouvelle fois."
Au cœur du programme
Redding a désormais pu disputer ses premiers Grands Prix au guidon d'une machine d'usine, lui qui disposait d'une Ducati de 2016 l'an dernier au sein de l'écurie Pramac. Une situation qu'il apprécie, et avec laquelle il se sent "à l'aise".
"Ce n'est pas tant la position avec la moto, mais [plutôt] comment je suis impliqué avec l'équipe, combien d'informations ils utilisent. Par le passé, je donnais des informations mais en n'étant pas dans une équipe d'usine, ils ne les utilisaient pas tant que ça."
"Maintenant c'est comme si j'étais au cœur [des choses] et ils veulent utiliser mes informations pour améliorer la moto, et cela est un grand pas en avant pour moi. Je donne ces informations pour une raison, il ne s'agit pas de donner des informations pour en utiliser un pourcent. Cela fait vraiment du bien, ils viennent me voir pour savoir comment s'améliorer."
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