Les pilotes Suzuki distancés en qualifs et contraints à la remontada

Relégués respectivement à sept dixièmes et une seconde du poleman, les pilotes Suzuki doivent miser sur leur capacité à remonter le peloton.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Neuvième à 0"7 de la pole position, Álex Rins a réédité quasiment à l'identique le résultat des qualifications du Grand Prix du Qatar 2019, dernière édition en date de cette épreuve pour la catégorie MotoGP. S'il serait légitime qu'il en retire une certaine déception en voyant que sa Suzuki n'a pas réussi à se rapprocher sur le tour lancé, le pilote espagnol peut également espérer que la course lui permettra, comme cela avait été le cas à l'époque, d'inverser la tendance et de se battre pour le podium.

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C'est en tout cas avec le sourire que Rins a conclu les qualifications de cette première épreuve de la saison, en dépit de performances qui, depuis le début du week-end, laissent les pilotes Suzuki quelque peu sur leur faim. "À vrai dire, je m’attendais à un peu plus, mais ça va. Je me suis donné à 100% et c’est important", retient-il.

"Je suis content… mais pas totalement", résume le pilote Suzuki auprès du site officiel du MotoGP. "J'espérais atteindre les 1'53"2 ou 1'53"3, mais je n'ai pas pu faire mieux. J'ai amélioré mon temps [de vendredi], ce qui signifie que j'ai poussé plus fort, mais tout le monde était à la limite, tout le monde allait hyper vite !"

"Ce n’est pas fantastique, mais ce n’est pas mauvais non plus", poursuit Rins, soulignant des sensations un peu moins bonnes que vendredi et moins de facilité au guidon. "Je ne sais pas si c'est parce que les conditions de piste étaient un peu différentes, ou pour autre chose, mais c’était plus difficile. Concernant la moto, je pense que nous avons amélioré un peu la partie électronique et je me suis aussi un peu amélioré moi-même."

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Se sent-il capable d'une remontée comparable à celle d'il y a deux ans, lorsqu'il avait transformé sa dixième place de départ en quatrième position à l'arrivée ? "Je vais essayer ! Ça ne sera clairement pas facile, parce que je pense qu'en ligne droite on est un cran en-dessous des Ducati, Honda et Yamaha, mais essayons de nous battre, de nous donner à 100% pour récupérer des dixièmes dans les virages rapides, et on verra bien ce qu'on peut faire."

"À voir les résultats, le podium ne semble pas être pour moi, mais en course tout change", prévient Álex Rins. "En termes de rythme, je pense qu'on est en bonne voie. Il est difficile de comprendre quel est le rythme de nos adversaires, car en EL4 je ne sais pas s'ils sont partis avec des pneus qui avaient bouclé beaucoup de tours. En tout cas, moi, j'ai roulé cool en EL4. On verra bien ce qu'on peut faire."

Mir regrette d'avoir "surpiloté"

Alors qu'Álex Rins occupera la dernière place de la troisième ligne de la grille de départ, son coéquipier Joan Mir, passé par la Q1, a décroché le dixième emplacement. Une performance homogène pour Suzuki donc, mais que le Champion du monde en titre accueille avec bien moins de sourire que son acolyte, estimant avoir surpiloté.

"Je suis vraiment frustré par les qualifs parce que je n'ai pas réussi à aligner un seul [bon] tour compte tenu des problèmes que l'on rencontre", regrette-t-il, battu d'une seconde par le poleman. "On a fait des progrès, on a un peu amélioré le rythme de course, mais je ne suis pas content des qualifications. Il nous manque encore beaucoup. Je fais tout mon possible, mais c'est comme ça."

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"On n'est pas assez rapide. J'ai eu beaucoup de mal à arrêter la moto tout le week-end. Je suis vraiment à la limite sur les freins et en entrée de virage. Je pense qu'il faut d'abord régler cela. Et puis, si on regarde les chronos de tout le monde, je pense que je n'ai pas été vraiment constant parce que j'étais bon dans un secteur, pas dans l'autre parce que j'en faisais trop. J'ai probablement été trop agressif et ça a vraiment tout empiré, c'est vrai."

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

"Quand on regarde le temps idéal, on n'est pas tellement loin des Yamaha. Les Ducati, par contre… Quand on voit surtout le temps qu'a fait Pecco [Bagnaia], ça ne sera pas facile pour nous d'atteindre un tel chrono un jour ! Mais je crois qu'il aurait fallu qu'on gagne trois dixièmes pour être sur la première ou la deuxième ligne", estime Mir.

"On sait que la Ducati est incroyable en ligne droite. Ils ont peut-être un avantage de trois ou quatre dixièmes en qualifications, on le sait, mais de manière réaliste je pense qu'on doit rouler en petits 1'54. Donc je ne suis pas content parce que je n'ai pas tiré 100% de la moto. J'en ai trop fait et je n'ai pas pu être bon."

"Ça semble pire que ça n'est vraiment, parce que j'ai surpiloté et je n'ai pas été assez constant, mais je suis optimiste parce que je pense qu'on a fait du très bon travail pour préparer la moto pour la course. Je pense que ce pourrait être une de ces journées où l'on peut faire une grosse remontée. On verra si c'est possible."

Avec Chloé Millois et Vincent Lalanne-Sicaud

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