Rins : "J'avais le potentiel pour finir sixième ou septième"

L'Espagnol a réalisé un solide week-end au Qatar, confirmant les bonnes dispositions entrevues lors des essais hivernaux, mais a tout perdu en course suite à une chute.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, Danilo Petrucci, Pramac Racing, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Cal Crutchlow, Team LCR Honda, Danilo Petrucci, Pramac Racing, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Un mécanicien travaille sur la moto d'Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Concernant le dossier Suzuki, le Grand Prix du Qatar est venu valider un certain nombre de points clé qu'il était facile de pressentir depuis les essais hivernaux. Losail a tout d'abord permis aux GSX-RR de faire leur réapparition au premier plan, les deux machines nippones pointant dans la première moitié du tableau.

Mais ce premier week-end de course de la saison a aussi confirmé la très grande forme d'Álex Rins, qui a devancé son coéquipier Andrea Iannone dans l'exercice des qualifications (sixième) avant de se battre aux avant-postes en course.

Peut-être même l'Espagnol s'est-il vu trop beau en jouant des coudes avec Danilo Petrucci, alors que ce dernier bénéficiait à la fois d'une moto plus rapide en ligne droite et plus agile au freinage, un secteur où le bât blesse encore du côté d'Hamamatsu.  "J'avais le potentiel pour finir à la sixième ou la septième place", assure Rins, bien sûr déçu de son abandon sur chute à dix tours du but. "Je pense même que nous avions le potentiel pour viser plus. J'étais en train de me battre avec Petrucci, mais il était très agressif sur les freins, et à un moment, j'ai perdu l'avant."

Encore des progrès à faire au freinage

S'il a pu se battre aux portes du top 5, d'une façon générale le jeune pilote espagnol n'a pas eu les mêmes sensations positives que lors des essais de début mars à Losail. Des facteurs exogènes, tel que les forts vents du désert qatari, mais aussi endogènes avec le plein d'essence, ont semble-t-il changé le comportement de la Suzuki.

"La piste n'était peut-être pas dans les meilleures conditions", pointe l'Ibère. "Nous n'avions pas le même feeling que lors des tests que nous avons effectués ici. Nous avons essayé d'amener la moto autant que possible aux meilleurs réglages. Mais lors de la course, avec le plein, je ne me suis pas senti très bien. Je ne suis pas content, je voulais apprendre plus, et je pense que nous avions le potentiel pour nous battre encore plus devant, avec Petrucci."

Passée la déception d'un abandon en ouverture du championnat alors qu'il y avait clairement mieux à faire, cette première manche a pu permettre aux pilotes Suzuki de déterminer quels étaient les points forts et les points faibles de la machine japonaise : "De ce que j'ai pu voir lors de la course, nous sommes compétitifs dans les virages rapides, mais aussi à la sortie des virages lents. De façon générale, nous avons une moto très bien équilibrée. Aujourd'hui [dimanche], il nous a manqué quelque chose au freinage, mais dans tous les autres domaines, c'était parfait."

Suzuki sait donc ce qui lui reste à faire pour franchir un nouveau cap en vue de la prochaine manche de la saison, en Argentine.

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