Rins prêt à endosser le rôle de numéro 1 chez Suzuki si nécessaire

Andrea Iannone ne fera plus partie de l'équipe l'an prochain, ce qui pourrait transformer son actuel coéquipier en potentiel leader du projet japonais, d'autant que la piste Mir est de plus en plus plausible.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
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W.Z., Mugello - Le mois de mai avait débuté avec la prolongation d'Álex Rins pour deux saisons supplémentaires chez Suzuki. Il se sera achevé ce jeudi avec l'annonce du départ d'Andrea Iannone à l'issue de la présente saison, qui s'est épanché sur le sujet en préambule du Grand Prix d'Italie.

Dès lors se pose la question du futur acolyte de Rins, dont les performances en ce début d'année sont allées crescendo, avec notamment un premier podium en MotoGP lors du Grand Prix d'Argentine – une troisième place.

L'Espagnol a également essuyé de nombreuses chutes en ce début de saison, ayant mis fin à trois de ses quatre premières courses en 2018. Il est vrai que le Barcelonais doit, rappelons-le, évoluer sur des tracés qu'il n'a pas eu l'occasion de découvrir l'an passé en raison d'une blessure.

Cela peut-il constituer une explication à ces sauts de performance ? Peut-être, mais le numéro 42 devra montrer une autre image prochainement, alors qu'il est susceptible d'endosser le rôle de numéro 1 l'an prochain en l'absence de Iannone, si jamais l'option Jorge Lorenzo ne venait pas à être concrétisée.

Rins peu troublé par une hausse de ses responsabilités

Interrogé sur le sujet jeudi, Rins assure néanmoins faire peu de cas de l'identité de son futur coéquipier. "Sincèrement, je ne m'en soucis pas trop", a-t-il déclaré. "Bien sûr je m'occupe de mes affaires, et je ne sais pas si Iannone va rester ou pas… Les gens parlent beaucoup de Lorenzo, Mir, Morbidelli. J'essaie de me concentrer sur mon côté [du stand], si un pilote avec ou sans expérience arrive de l'autre côté, ça m'est égal, je m'occuperai de mes affaires."

En 2019, Rins aura deux ans d'expérience dans la catégorie reine, un historique suffisant pour le positionner en première ligne en vue des prochains développements de la GSX-RR. Cette tâche ne lui fait pas peur, en dépit du "précédent Iannone" l'an dernier, lorsque l'Italien s'était fourvoyé dans ses recommandations auprès de Suzuki quant à la direction à prendre au niveau du moteur.

"Je suis prêt pour cela, bien sûr", a-t-il poursuivi. "Dans toutes les équipes où je suis allé, je ne veux pas dire que j'ai été le pilote numéro 1, mais j'ai beaucoup développé la moto. Ici aussi par exemple. Je ne veux pas dire que je suis le pilote numéro 1 et Iannone le second – je pense que la philosophie de Suzuki n'est pas celle-là."

Le retrait des concessions avait également durement impacté le constructeur japonais l'an dernier, ce qui n'a sans doute pas facilité les choses pour ses deux pilotes. Malgré cette déconvenue, les performances ont finalement été au rendez-vous en toute fin de saison, à partir des courses outremer, preuve du solide travail réalisé en cours d'année dans tout domaine autre que ceux afférant au moteur.

Faute de pouvoir travailler sur le bloc propulseur, des avancées probantes avaient alors été réalisées au niveau du châssis, de l'aveu même de Davide Brivio au moment de la présentation de la nouvelle Suzuki, lors des essais hivernaux à Sepang fin janvier.

Mir en bonne voie pour le second guidon

Un bon développement dont peut justement se prévaloir Rins. "L'an dernier, j'ai bien développé la moto pour moi", a-t-il expliqué. "Bien sûr, il nous a manqué beaucoup de choses l'an passé sur le moteur, et nous avons fait ce moteur [le nouveau] avec mes avis et ceux d'Andrea, qui étaient pour ainsi dire plus ou moins les mêmes. Mais je m'occupe de mes affaires, je suis prêt à être le pilote le plus expérimenté si Mir ou Morbidelli arrivent."

La première option citée reste la plus probable, alors que Davide Brivio a concédé, au micro du site officiel du MotoGP durant les EL1 du Grand Prix d'Italie, que l'annonce de l'arrivée du Champion Moto3 chez Suzuki n'était plus qu'une question de temps et de formalités administratives. "Le fait que nous soyons en train de finaliser l'accord avec Joan Mir n'est pas un secret", a confirmé l'Italien. "Ce n'est pas encore conclu, nous en sommes au processus interne et toutes ces choses, donc nous avons besoin d'un peu plus de temps et nous espérons que tout cela sera couronné de succès."

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