Rossi relativise la casse moteur lors des essais libres à Brno

Valentino Rossi a terminé la première journée du Grand Prix de République Tchèque au neuvième rang, et il est pour le moment qualifié pour la Q2, d'autant que la pluie est toujours annoncée pour la journée de samedi, ce qui pourrait empêcher les pilotes d'améliorer lors de la dernière séance d'essais libres, disputée ce samedi matin.

Lors de la deuxième session, vendredi après-midi, le pilote italien a vu de la fumée sortir de sa moto et l'a ramenée au stand pour prendre sa deuxième monture. Rossi a tenu à relativiser l'incident subi avec sa Yamaha, qu'il a ramenée au garage lentement après s'être assuré qu'elle ne perdait pas d'huile sur la piste et qu'il ne faisait prendre aucun risque aux autres pilotes.

"En essais, j'ai eu un problème avec un moteur, malheureusement, sur la première moto. C'était un vieux moteur avec beaucoup de kilométrage", assure Rossi. "Je pense que quelque chose s'est cassé, mais je ne sais pas exactement quoi. J'ai senti que je perdais de la performance, et quand vous êtes assez rapide avec la boîte de vitesses, le moteur ne perd pas d'huile, c'est le moment avant qu'il casse."

"J'ai vérifié les deux côtés, j'ai vu de la fumée, j'ai essayé de rester en dehors de la trajectoire, mais je ne voyais pas d'huile, car normalement vous avez de l'huile sur la chaîne et vos bottes en sont pleines. J'ai essayé de vérifier les deux côtés et je n'ai pas vu d'huile, donc j'ai continué pour cette raison. Nous avons mis les pneus sur l'autre moto et sommes repartis, car nous n'avions aucun problème."

Comme beaucoup de pilotes, à l'image de Fabio Quartararo qui se demandait s'il était possible d'utiliser le pneu tendre en course, Rossi juge que la clé de la course sera la tenue des gommes : "Le rythme n'est pas trop mauvais, mais nous devons beaucoup travailler car après quelques tours, les pneus glissent beaucoup", poursuit-il. "C'est très difficile de garder un rythme constant. Ce sera la clé dimanche, d'essayer d'être rapide et de ne pas brusquer le pneu arrière, car après trois ou quatre tours, il y a déjà une grosse chute [de performance] et ça arrive avec tous les choix."

Avec Oriol Puigdemont