Rossi, du gravier à la première ligne en qualifs

En l'espace d'une heure et dix minutes, le pilote Yamaha est passé du bac à gravier à la première ligne de la grille de départ, où il ne figure que pour la deuxième fois cette saison après sa pole au Mugello.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La chute de Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Le top 3 des qualifications : Cal Crutchlow, Team LCR Honda, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi a retrouvé la première ligne à Assen, à l'issue de qualifications indécises qui se sont jouées dans les ultimes secondes, dictées par une stratégie implacable, celle de chercher la bonne roue à laquelle s'accrocher pour grappiller les centièmes décisifs dans un peloton particulièrement resserré.

"La première ligne est toujours un bon résultat, et aujourd'hui plus encore parce que j'ai été en difficulté pendant les EL4", se félicite le pilote Yamaha, qui est parti à la faute pendant cette séance, disputée à la mi-journée juste avant les qualifications. "J'étais assez lent et je m'attendais à être un peu plus fort. Après, j'ai fait une petite erreur, je suis entré trop vite dans un virage rapide et j'ai perdu l'avant. Il me restait encore environ 12 minutes, malheureusement je n'avais pas le bon pneu, j'ai dû prendre le hard."

 

Alors qu'il avait été rapide sur les trois séances précédentes, Rossi a donc été coupé dans son élan par cette petite chute et il lui a fallu mettre à profit ses trois premiers tours de qualifs pour se remettre sur de bons rails. Une fois repassé par les stands pour chausser un pneu arrière neuf (tout en conservant sa gomme avant), le Docteur savait qu'il fallait la jouer fine.

"En qualifs, je pense qu'on a fait du bon travail. Avec mon premier pneu, j'ai essayé de retrouver mes sensations, mon rythme, mes trajectoires, et je savais que tout allait se jouer avec le second. C'était excitant, tout le monde attendait et on savait qu'on n'avait qu'un tour. J'étais en bonne position et j'ai réussi à bien piloter, sans faire de fautes", pointe-t-il, évoquant le "waiting game" qui a pimenté cette fin de séance.

"D'habitude il y a deux-trois petits groupes tout autour de la piste, et donc on roule par trois, quatre ou deux, un peu éparpillés. Aujourd'hui, pour je ne sais quelle raison, on a tous pris la piste ensemble. Ici, à Assen, tout le monde sait que quand on a la bonne roue, surtout dans le T4, on peut faire la différence. Tout le monde le savait et attendait. À partir de là, ça dépend comment tu te sens […] et aussi de la chance. J'étais dans la bonne position et ça s'est bien passé. C'était un super tour, attaquer comme ça à Assen, c'était une belle émotion."

"La première ligne, c'est parfait !" se félicite Rossi, qui ne compte que 59 millièmes de retard sur le poleman et 20 d'avance sur le quatrième. Déjà vainqueur à dix reprises à Assen, le vétéran du plateau pose un regard amusé sur ces écarts : "Je pense que c'est l'une des plus grandes différences par rapport à il y a 15 ans. Dernièrement on a toujours été très proches en essais, et ce week-end ça semble encore plus serré. En comparaison d'il y a 15 ans, le niveau de professionnalisme du sport a fortement augmenté, maintenant les équipes et surtout les pilotes essayent de travailler plus sur les détails, virage par virage, freinage par freinage… Il y a 15 ans, c'était plus romantique, maintenant il faut travailler plus. C'est peut-être un peu plus ennuyeux !"

Il y a 15 ans, c'était plus romantique, maintenant il faut travailler plus. C'est peut-être un peu plus ennuyeux !

Valentino Rossi

Un choix de pneus très ouvert

Valentino Rossi sait toutefois que ça n'est qu'une première case de cochée : tout reste à faire. "L'important, c'est demain à 14h, mais être devant c'est un bon signal. Je suis content de la manière dont [cette première ligne] est arrivée, parce qu'après la chute j'étais un peu abattu et retrouver la confiance en qualifs et attaquer aussi fort, ça n'est pas facile. Mais j'ai été assez rapide dans toutes les séances, y compris ce matin, alors je savais que je pouvais obtenir un bon résultat."

"Pour la course, je ne sais pas. Si on regarde les rythmes, j'ai l'impression que Márquez est celui qui va un peu plus vite parce qu'il a été rapide dès vendredi matin, et ensuit il y a Viñales, Dovizioso, moi, Crutchlow… Les pilotes habituels en bagarre", observe le pilote Yamaha. "Il y a plusieurs pilotes, mais aussi trois ou quatre motos qui peuvent se battre pour la victoire, il est donc très important de partir de la première ligne."

Avec un plateau aussi resserré, il va désormais falloir minutieusement peaufiner sa copie pour la course. Il s'agit de mettre à plat les enseignements de ces deux jours et notamment les données recueillies avec les différents pneus, alors que Rossi pressent un choix très ouvert pour la course.

"Le choix des pneus sera fondamental, on est vraiment indécis quant à celui qu'il faut choisir. Et puis il faudra encore modifier certaines choses", prévient-il. "Ce week-end, il semble que les trois pneus ne soient pas mauvais pour la course, alors comme tout le monde j'ai essayé de me concentrer pour avoir une idée plus claire du choix à faire, mais ça reste très ouvert. Le hard sera peut-être plus constant, le soft peut-être meilleur au début. Le choix ne sera pas facile, je pense qu'on prendra la décision une heure avant le départ."

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