Rossi : "Courir à 13h, cela ne change pas grand-chose"

Après avoir tordu le cou l'an dernier à la tradition qui voulait que le Grand Prix des Pays-Bas se déroule du jeudi au samedi, le MotoGP change à nouveau le programme cette année en prévoyant la course de la catégorie reine à 13h dimanche, et non à 14h comme le veut le planning habituel en Europe. Cette fois, il s'agit pour le plus vieux Grand Prix moto d'éviter un conflit d'horaire avec la F1, dont la course de Bakou s'élancera à 15h.

Cette modification impacte le reste du programme dominical, puisque la course Moto2 bascule à 14h30 au lieu d'être organisée avant la catégorie reine. Le matin, c'est l'horaire du warm-up qui est légèrement retoqué pour permettre aux pilotes et aux équipes de disposer d'un délai suffisant entre cette ultime séance d'essais et la mise en grille.

Selon Valentino Rossi, ce changement n'aura pas d'influence majeure sur les performances. "Courir à 13h, avant le Moto2, je pense que cela ne change pas grand-chose", estime-t-il. Tout juste faudra-t-il adapter la routine de la préparation : "Il faut se lever plus tôt parce que le warm-up est avancé de 30 minutes et il n'y a qu'une course avant la nôtre, alors il faut trouver la bonne concentration plus tôt."

La différence pourrait venir du fait qu'une seule course (celle du Moto3) sera disputée avant que les MotoGP n'entrent en scène, celle de la catégorie intermédiaire étant, elle, retardée. "Par le passé, nous avons beaucoup parlé avec Michelin du fait que la course de Moto2 soit avant la nôtre. L'année dernière, le niveau de grip était parfois différent après le Moto2, moins bon, comme si les Moto2 déposaient de la gomme Dunlop sur la piste et qu'ensuite c'était moins bon avec les Michelin", rappelle Rossi, sans toutefois être vraiment certain que les difficultés aient pu venir de là. "On ne comprend pas si c'est vrai, je ne sais pas. Alors je ne pense pas que cela va changer grand-chose."

"Généralement, le grip est bon à Assen. C'est l'une des pistes possédant le meilleur grip. Il est bon aussi sur le mouillé, mais surtout sur le sec", poursuit le pilote Yamaha, vainqueur ici par neuf fois, dont sept fois en MotoGP et en particulier à deux reprises depuis 2010, année où a été apportée la dernière retouche majeure d'une vaste série de travaux qui, au fil des saisons, a modifié le tracé sans toutefois en gâcher le caractère unique.

"C'est une super piste, je l'aime beaucoup, même depuis qu'elle est devenue plus normale en 2006. Il est en tout cas très amusant d'y piloter une MotoGP. Elle possède des virages à très grande vitesse, alors c'est riche en émotions", souligne le pilote.

"Ceci dit, ici l'année dernière c'est la météo qui a été la patronne", rappelle Valentino Rossi, "parce qu'il y a eu des courses incroyables, en flag-to-flag, et on a même dû s'arrêter tellement il a plu. L'année dernière, j'ai été compétitif ici mais je n'ai rien pu récolter, alors cette année j'espère qu'on fera mieux."

La pluie semble devoir faire partie du programme cette année aussi, quoique dans des quantités moindres qu'en 2016, car on annonce des averses, en particulier pour samedi, mais une journée de dimanche qui devrait être épargnée.