Rossi prévoit une course en paquet et des pneus déterminants

Selon le pilote Yamaha, la bonne entente de chaque moto avec les pneus Michelin et le bitume argentin, partiellement refait, sera essentielle pour briller ce week-end.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Cal Crutchlow, Team LCR Honda, Marc Márquez, Repsol Honda Team, Andrea Dovizioso, Ducati Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Andrea Dovizioso, Ducati Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Valentino Rossi fait partie des trois pilotes qui se sont imposés en MotoGP sur le circuit Termas de Río Hondo depuis que le Grand Prix d'Argentine y a opéré sa renaissance, en 2014, sachant qu'il comptait déjà une victoire dans le pays puisqu'il courait en 250cc lorsque l'épreuve était implantée à Buenos Aires. Mais au-delà de ce succès, acquis en 2015 face à Marc Márquez, Rossi a surtout toujours joué aux avant-postes depuis la première édition de cette course il y a quatre ans, avec une quatrième place pour plus faible résultat.

"Depuis la première année, j'apprécie cette piste. Elle est intéressante, technique, très fluide, donc généralement elle convient bien à notre moto. Pour moi, cela dépend du mariage des pneus avec l'asphalte et la moto, c'est ce qui fait la différence, plus que les [quatre cylindres] en V ou en ligne", suggère-t-il lorsqu'il est interrogé sur les performances des motos selon leurs différences moteur.

"L'année dernière, ce week-end a été le meilleur pour notre équipe parce que nous avons fini premier et deuxième", rappelle Rossi, qui avait rallié l'arrivée à moins de trois secondes de son coéquipier, Maverick Viñales, alors au sommet de la vague. Mais la roue a tourné à bien des égards depuis un an... "La situation est désormais différente. Je pense que Ducati et Honda sont plus forts, en meilleure forme que l'an dernier, alors je crois que ce sera plus difficile. Mais ce qui est important, c'est la manière dont la moto fonctionne avec les pneus sur ce bitume", martèle le Docteur.

Convaincu que les pneus sont devenus un paramètre déterminant, il en vient à penser que les Grands Prix MotoGP sont pratiquement devenus des courses d'endurance. "Par rapport aux Bridgestone, il y a désormais beaucoup de stratégie. On essaye toujours d'économiser les pneus pour les derniers tours, mais ceux qui arrivent à le faire sont généralement ceux qui ont de la marge", observe-t-il.

Avoir de la marge, à l'instar d'un Andrea Dovizioso qui semble avoir appliqué sa stratégie avec aisance au Qatar, tel est le niveau dont Rossi rêve de pouvoir disposer lui aussi. Mais ce début d'année a prouvé notamment que les écarts étaient bien difficiles à faire, aussi le pilote Yamaha s'attend-il à devoir jouer des coudes dans le groupe de tête dimanche, sans qu'une échappée soit possible.

"Je pense qu'ici aussi on aura une course groupée, à sept ou huit, parce que plus ou moins tout le monde est compétitif. Il sera donc important d'être un tout petit peu plus au point, partir un peu plus devant et essayer d'être rapide dès le début", prévient Rossi. "Mais les courses de groupe me plaisent, elles sont toujours moins ennuyeuses, plus amusantes !"

Et quid des prévisions météo qui annoncent un week-end très humide pouvant rebattre les cartes ? "Sur le mouillé tout repart, c'est différent", prévient Rossi. "Il me semble que dernièrement ceux qui ont été les plus forts sous la pluie sont Dovizioso et Márquez, et aussi Zarco. J'espère naturellement qu'il ne pleuvra pas – jamais –, mais on a besoin de rouler un peu sur le mouillé. Il faut qu'on voie si, avec cette moto, on est moins en difficulté que l'année dernière. Sur le mouillé c'était un cauchemar pour nous, alors j'espère que ça ira mieux avec celle-ci."

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