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Rossi évoque son retour : "J'ai pensé à Motegi"

Le pilote Yamaha n'exclut pas totalement un retour anticipé en Aragón, mais concède que sa fracture tibia-péroné devrait plutôt l'éloigner jusqu'au Grand Prix du Japon.

Valentino Rossi interviewé par Guido Meda

Valentino Rossi interviewé par Guido Meda

Sky Sport

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi interviewé par Guido Meda
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Alors que le paddock de Misano prend forme, Valentino Rossi manque à l'appel. Convalescent, le pilote italien a accueilli ce jeudi à Tavullia un journaliste de Sky Sport, pour une première interview faisant suite à l'accident qui le prive cette semaine de disputer son Grand Prix à domicile.

Dans un extrait de cette interview, qui sera diffusée ce soir en Italie, le pilote italien évoque cette chute, survenue jeudi dernier alors qu'il s'entraînait en enduro. "J'ai été faire un tour d'enduro avec mes amis et les autres pilotes de l'Academy", explique-t-il. "C'est un tour que je fais depuis que j'ai 18 ans. Mon père m'y emmenait avec ses amis quand ils le faisaient dans leur jeunesse. C'est donc quelque chose que j'ai fait 200 fois."

"On était quasiment à la fin", poursuit-il. "On était dans une descente assez abrupte, on descendait doucement en seconde, mais il y avait une marche rocheuse. Quand je l'ai prise, mon guidon a bougé comme si j'étais passé sur un caillou, quelque chose dans ce genre-là. [En allant] sur la gauche, j'ai posé le pied droit, seulement il y a eu une secousse et quand mon pied a touché [le sol] avec tout le poids du corps et de la moto, la jambe s'est cassée. Il restait 400 mètres pour finir le tour."

Alors que le pilote Yamaha est convalescent depuis une semaine, la date de son retour fait l'objet des plus folles spéculations. Manquera-t-il un Grand Prix de plus, ou plusieurs ? Ou bien sera-t-il capable d'un coup de maître en accélérant sa rééducation ?

"Cela dépend beaucoup de comment va ma jambe. Dans ma tête, j'ai pensé à Motegi [13-15 octobre, ndlr]", suggère-t-il tout en prévenant : il est trop tôt pour faire des prévisions. "Il faut voir comment ira ma jambe, comment elle va réagir au travail, si on peut la pousser un peu, la bouger, si elle n'enfle pas. Et puis, il faut voir comment je vais, moi."

Déjà victime d'une fracture tibia-péroné en 2010, Rossi avait effectué un retour rapide à la compétition, après moins d'un mois et demi de convalescence, ce qui constitue nécessairement une référence. "L'autre fois, je suis revenu en piste au bout de 40-41 jours, au Sachsenring. On serait donc plus ou moins dans les délais pour Motegi. Aragón a lieu beaucoup plus tôt, parce que cela ferait trois semaines après l'accident, ce sera donc vraiment difficile [de rentrer à cette date]. Mais on essaye. Tous les matins, on essaye, on travaille et on va bien voir."

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