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Rossi : "L'important, c'est le résultat"

Alors que l'annonce de la prorogation de son contrat n'a pas manqué de susciter des réactions, le vétéran italien assure n'en avoir cure, affichant des ambitions sans cesse renouvelées.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Podium : le deuxième Marc Marquez, Repsol Honda Team, le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Pour les fans de Valentino Rossi, le suspense à l'orée d'une nouvelle saison repose souvent sur deux éléments clés : d'un côté savoir si leur pilote fétiche va être en mesure de se battre pour la couronne mondiale, d'un autre savoir si celui-ci continuera sa carrière à l'issue de l'exercice en cours.

L'intéressé les a déjà contentés avant le même le coup d'envoi du championnat 2018, avec l'annonce en préambule du Grand Prix du Qatar de sa prolongation chez Yamaha pour deux années supplémentaires, ce qui porte son bail actuel jusqu'à fin 2020.

Si cette décision a bien entendu déclenché la joie de ses (très) nombreux soutiens, elle a aussi suscité des doutes chez les sceptiques, qui demeurent dubitatifs quant à l'état de forme de l'Italien, qui a fêté ses 39 ans en février dernier.

Des états d'âme qui n'affectent pas le pilote Yamaha, qui assure piloter avant tout pour lui plutôt que pour prouver à quiconque qu'à son âge, il peut encore être tranchant. "Dans notre sport, comme dans tous les sports, il n'y a qu'une chose importante, c'est le résultat", rappelle-t-il. "Vous pouvez parler beaucoup, mais la seule chose importante c'est ce qui se passe en piste. Je ne cours pas pour prouver aux autres que je ne suis pas trop vieux, je cours pour me prouver à moi-même que je peux rester au top."

Dans les faits, le numéro 46 a été impliqué pour la dernière fois dans la lutte pour le titre en 2015, avec l'issue que l'on sait, et depuis les résultats semblent s'être légèrement taris, avec seulement trois victoires acquises lors des deux derniers exercices.

Est-ce à dire que le transalpin n'est plus aussi affuté que par le passé ? Son podium à Losail en ouverture du championnat 2018, alors que son coéquipier Maverick Viñales piétinait en sixième position, indique le contraire. "L'important, c'est ce qui se passe en piste", reprend-il, loin des spéculations sur sa motivation ou sa forme physique. "Moi j'y crois parce que je sais que je peux être compétitif."

Rossi a d'ailleurs encore prouvé l'an dernier qu'il était loin d'être émoussé physiquement. En tenant bien sûr le choc lors de manches mettant particulièrement à l'épreuve les organismes, mais aussi en faisant preuve d'une récupération éclair suite à une double fracture survenue à la fin de l'été.

Plus d'entraînement qu'il y a dix ans

Pour le transalpin, la question du physique est du reste un faux problème, la solution se situant tout simplement dans une adaptation de sa préparation. "À mon avis, le grand problème que l'on a quand on devient plus âgé que ses adversaires c'est la condition physique, mais je sais que si je m'entraîne beaucoup – beaucoup plus que ce que je faisais il y a dix ans –, je peux être rapide jusqu'au bout."

À un moment où Yamaha peine avec sa machine, avec des soucis récurrents de traction, l'expérience de Rossi au-delà de sa pointe de vitesse constitue un atout de grande valeur pour le constructeur japonais. "Je ressens beaucoup de choses quand je pilote la moto et elles sont généralement justes, je sais donc que si on la met au point je peux être devant", assure-t-il. "Je sais naturellement qu'ils sont durs à battre [ses adversaires], mais je vois quand même que j'arrive à m'adapter aux changements de styles de pilotage parce que je sais comment faire, ou plutôt je comprends comment faire et ensuite quand je monte sur la moto j'y arrive – cela dépend donc probablement du talent."

À voir si cela sera suffisant lors de la prochaine épreuve, en Argentine, pour renouet avec une victoire qui se refuse à lui depuis Assen 2017.

Avec Léna Buffa

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