Pour Rossi, un meilleur résultat 2021 "qui n'a rien de spécial"

Valentino Rossi a obtenu son meilleur résultat 2021 sur le GP de France au terme d'une course pourtant décevante.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT, dans son garage

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT, dans son garage

Gold and Goose / Motorsport Images

Onzième à l'arrivée avec 42 secondes de retard sur Jack Miller, le vainqueur du jour, Valentino Rossi ne gardera pas un souvenir impérissable de cette édition du Grand Prix de France. Pourtant, ces cinq unités glanées dimanche pour son bilan au tableau du championnat du monde des pilotes représentent la plus importante moisson de points réalisée par l'Italien depuis le début de la campagne 2021, mettant un terme à trois résultats vierges consécutifs !

Désormais 19e au général derrière Stefan Bradl et ex-æquo avec Miguel Oliveira et Luca Marini, Rossi regrette le fait de ne pas avoir pu réellement explorer ce qu'il considérait être son potentiel en course, après avoir été impliqué dans un accrochage dans lequel ont également été mêlés Pol Espargaró et Franco Morbidelli.

À la limite de se trouver victime d'un highside, le pilote Repsol Honda a en effet rattrapé de justesse sa machine sur Morbidelli, qui s'est estimé en capacité de dépasser l'Espagnol. Mais alors qu'Espargarò se rabattait sur l'intérieur, le jeune pilote Petronas Yamaha se trouvait dans une situation embarrassante, dont son équipier italien est aussi devenu la victime collatérale.

"C'était à la fin du premier tour, je crois : il a fait une grande glissade, je l'ai dépassé mais ensuite il est revenu vers moi à l'intérieur dans le virage 11", décrit Rossi. "J'avais déjà touché Pol, mais à ce moment-là, Franco a aussi touché Pol, qui m'a envoyé du coup hors de la piste : je suis passé de la septième à la 13e position et j'ai perdu beaucoup de temps…"

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Néanmoins, difficile pour Rossi de dire où sa course aurait réalistiquement pu s'achever sans ce fait de course. "J'ai pris un bon départ et j'étais septième. Mon rythme n'était pas si mauvais sur le sec et j'aurais essayé de rester dans cette position, mais il est très difficile de savoir ce qui se serait passé après la deuxième moitié de la course", poursuit-il avant de se lancer dans une hypothèse : "Si ça avait été complètement mouillé, j'aurais était bon car au warm-up, j'étais aussi septième et mon temps au tour était bon. C'est donc difficile à dire mais dans ces courses-là tout peut toujours se produire."

Avec des si...

Reste que ce qui ne s'est précisément pas produit a été le retour de la pluie en fin de course, la piste devenant même totalement sèche et amenant les pilotes à se demander si un nouveau passage par les stands pour changer de moto serait nécessaire.

"Oui, les conditions mixtes, pour nous, c'était vraiment dommage", soupire le Docteur, qui regrette une nouvelle fois de ne pas avoir pu rouler en full wet sur toute la durée de course. "Mon rythme n'était pas mal [non plus] sur le sec et j'ai pu faire une bonne course, mais quand c'est mixte, c'est là que nous souffrons le plus."

Le #46 sait aussi que le choix de composés pneumatiques fait pour le GP n'a sans doute pas été le meilleur. "Je pense que l'on aurait pu commencer avec le pneu pluie medium au lieu du tendre, mais on attendait la pluie beaucoup plus tard, donc c'est comme ça. Si l'on avait mis le medium-medium, on aurait pu être plus rapide, mais la pluie est arrivée très tôt et donc je me suis retrouvée en difficulté. C'est un résultat qui n'a rien de spécial, mais ça reste un week-end meilleur où l'on a confirmé nos progrès des tests de Jerez. J'ai pu me battre pour rester dans le top 10 mais à la fin, la course a été comme ça…"

Si cela n'était pas encore assez clair, Rossi n'a pas particulièrement apprécié sa sortie mancelle, d'autant plus que les conditions rencontrées ce dimanche ne seyaient pas particulièrement à ses préférences. "Personnellement, je n'aime pas les courses flag-to-flag parce qu'elles sont plus dangereuses… Plus qu'une question de stress, c'est une question de difficulté. Et c'est plus dangereux parce qu'il faut rouler avec le pneu slick sur le mouillé ou l'inverse, et je préfère les longues courses de 45 minutes sur lesquelles on peut prendre son rythme, faire sa stratégie…alors que là c'était plus piégeux !"

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Cap désormais sur le Mugello, "un super circuit et une course très importante, où malheureusement il n'y aura pas les fans qui sont toujours très importants". Les réglages trouvés à Jerez aideront-ils aussi en Italie ? "J'espère. Ici, ça a été mieux. Je me suis tout le temps battu pour le top 10, sur le sec comme sur le mouillé, donc on a progressé par rapport aux premières courses. On verra. Chaque piste est une histoire à part entière, mais on espère qu'au Mugello aussi j'aurai ces sensations avec la moto et que je serai plus rapide."

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