Rossi ne compte plus que sur "un miracle" pour gagner

Les Yamaha officielles occupent la neuvième et la dixième place après la journée inaugurale du Grand Prix d'Aragón, sans entrevoir pour l'instant un quelconque rayon de lumière au bout du tunnel.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi donne l'impression de s'être classé de justesse dans le top 10 tout au long de cette première journée sur le MotorLand Aragón. Après avoir sauvé in extremis une septième place ce matin, il a signé le neuvième temps de la seconde séance, devançant de peu son coéquipier, Maverick Viñales. Autant dire qu'il n'y a pas eu d'heureuse surprise pour les M1, sur un circuit que le Docteur craignait, le plaçant deuxième dans son classement personnel des "pires circuits" de la saison, après Valence…

"Je m'attendais à ce qu'il n'y ait aucun miracle", commente-t-il ce soir. "Historiquement, ici, on est plus en difficulté qu'à Misano. S'il y a une piste qui pouvait nous aider, c'était Misano, par contre celle-ci est une des plus difficiles, parce qu'on glisse beaucoup, le pneu arrière s'use beaucoup, il y a beaucoup de virages longs."

Mais la configuration de la piste n'est pas la seule explication que peut donner l'Italien, qui note même une dégradation de ses performances en comparaison de ce qu'elles étaient il y a deux semaines. "Je pense qu'on est plus en difficulté qu'à Misano. De toute façon, on n'avait pas été très compétitifs non plus à Misano, mais la différence par rapport aux leaders est plus grande, d'autant que la piste est plus longue", constate-t-il, classé ce soir à 1"119 du temps de référence.

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Autre problème, selon Rossi : la hausse des températures entre les séances matinales et celles de l'après-midi, et la chaleur attendue sur l'ensemble du week-end, pas l'idéal pour une Yamaha dont le pneu arrière a déjà un peu trop tendance à patiner. "Tout le monde en souffre, mais apparemment c'est plus le cas pour nous. Notre delta entre le matin et l'après-midi est un peu plus grand. C'est dur, étant donné que la course a lieu l'après-midi et qu'apparemment il fera encore plus chaud dimanche."

"Rester calme et espérer un avenir meilleur"

Dans ce contexte, Valentino Rossi sait pertinemment qu'il ne pourra pas viser bien haut en course. Inutile d'espérer mettre fin ce week-end à la série sans victoire de Yamaha, qui atteint un niveau record depuis 20 ans. Et le Docteur semble même penser qu'un retour sur la plus haute marche avant la fin du championnat ne serait possible que dans des circonstances exceptionnelles. "À part un miracle, je ne pense pas qu'on arrivera à gagner, mais on est là il faut qu'on essaye de faire des courses correctes, qu'on travaille pendant le week-end pour aider un peu le pneu arrière", anticipe-t-il.

"La situation est ce qu'elle est. Il faut rester calme et espérer un avenir meilleur", poursuit Rossi. "Ce sont des situations difficiles parce que malheureusement les résultats ne sont pas ceux auxquels on s'attendait, ni moi, ni Viñales, ni Yamaha en général. C'est comme s'il fallait faire encore plus d'efforts, encore plus s'impliquer pour au final obtenir des résultats qui ne sont pas ceux que l'on voudrait, alors c'est un peu plus dur. Mais il faut essayer de rester concentré, être patients, et espérer progresser à l'avenir."

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Et l'optimisme de Viñales repart...

Plus optimiste que son coéquipier avant d'entamer les essais libres, Maverick Viñales exprime ce soir une déception probablement plus forte encore, à la hauteur des espoirs qui étaient les siens depuis les récents tests.

"On a énormément de mal. Les sensations après le test étaient tellement bonnes, et j'étais si confiant, que quand j'ai pris la piste aujourd'hui… j'ai senti que je n'avais pas de grip sur les pneus. C'était difficile pour moi, car je m'étais habitué à une trajectoire pendant le test, et maintenant c'est impossible. Je dois un peu changer mon style de pilotage", constate l'Espagnol, cinquième ce matin et dixième cet après-midi.

Contrairement au numéro 46, l'Espagnol semble exclure que la chaleur ait pu avoir un impact sur ses performances aujourd'hui, compte tenu des températures plus élevées encore enregistrées lors du test. En revanche, sa description des glissades de son pneu arrière en entrée de virage rejoint celles faites par les autres pilotes du groupe.

"Pour moi, [le problème] est plus à la décélération qu'à l'accélération. Je glisse énormément de l'arrière au freinage, donc je ne peux pas attaquer, je suis très lent en entrée de virage", explique-t-il. "Je ne peux pas stopper la moto, et je ne peux pas tourner. C'est impossible de faire un chrono. On doit essayer de comprendre pourquoi, parce que pour le moment on ne sait pas, et travailler dur. C'est un bon circuit pour nous, l'année dernière on était à l'avant donc on doit continuer de travailler et donner le meilleur. Le problème est que j'ai zéro grip sur les pneus. Les pneus sont les mêmes qu'aux essais, et aux essais j'avais du grip, donc on doit comprendre ce qui se passe."

Avec Michaël Duforest

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