Rossi : "Dans ces conditions, la moto de l'an dernier était plus facile à piloter"

Le pilote italien, qui a subi l'affront de ne pas accéder à la Q2 pour la première fois depuis 2016, met ses difficultés sur le compte de l'évolution de sa M1, qui paradoxalement est moins à l'aise que l'an dernier lorsqu'il y a moins de grip.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

La marque aux trois diapasons ne peut plus cacher l'évidence : elle est en souffrance ce week-end sur le circuit de Montmeló, où les M1 souffrent d'un manque récurrent de stabilité mais aussi de grip.

Symbole de ces difficultés, ses deux pilotes officiels n'ont pas eu d'autre solution que d'en passer par la Q1 en qualifications. Et si Maverick Viñales a réussi à s'en sortir pour décrocher la neuvième place finale sur la grille, Valentino Rossi ne peut pas en dire autant, puisque son chemin s'est arrêté là en qualifications.

Une véritable désillusion pour le Docteur, puisque pareille mésaventure ne lui était plus arrivée depuis le Grand Prix d'Australie 2016. Mais si les qualifications à Phillip Island l'an dernier avaient offert un scénario particulier avec des conditions d'adhérence très aléatoires, la contre-performance du numéro 46 aujourd'hui est autrement plus préoccupante, alors que la météo n'est pas venue perturber les pilotes. "On a beaucoup de problèmes avec les pneus. On n'arrive pas à les faire fonctionner de la bonne façon", concède Rossi. "On a du mal avec tous les pneus. On a été un peu malchanceux aussi, en ne passant pas en Q2 pour quatre centièmes."

S'il n'a pas témoigné d'une grande pointe de vitesse cet après-midi, le pilote Yamaha ne s'attend pas à une meilleure situation concernant son rythme de course, même s'il va tout faire pour tenter de redresser la barre lors du warm-up. "Partir 13e sera très difficile demain, et la course sera difficile aussi car le rythme n'est pas fantastique. Mais on a encore dimanche pour essayer des choses, il nous reste le warm-up, il faut qu'on arrive à améliorer au moins un peu le rythme, pour essayer de reprendre des places en course."

La jurisprudence Jerez

Au vu des piètres performances déjà affichées par la marque japonaise à Jerez, sur un tarmac présentant des caractéristiques similaires à celui de Barcelone, une telle issue en qualifications était donc prévisible dans les rangs nippons. 

Une situation à l'extrême opposé de l'an passé, lorsque Rossi s'était imposé sur les deux circuits espagnols, et qui s'explique selon l'Italien par les modifications apportées à la M1 depuis un an. "Pour nous, la moto a beaucoup changé. On dirait que dans ces conditions, où le grip est très faible, la moto de l'an dernier était beaucoup plus simple à amener à la limite. L'an dernier, sur les pistes avec peu de grip, on faisait mieux fonctionner les pneus, et la moto était plus simple à piloter."

Force est donc de constater que cela n'est plus le cas, et pour tenter de sauver quelque chose de ce week-end galère, encore faudra-t-il résoudre la difficile équation pneumatique, qui aura à n'en pas douter son importance demain. "S'il fait plus chaud, c'est plus difficile, donc on verra. C'est comme à Jerez ici. Dans la matinée c'est un peu plus simple, mais dans l'après-midi quand la piste monte à 50 degrés, c'est difficile", insiste Rossi. "Je pense que demain sera difficile pour tout le monde. Le problème est qu'avec les pneus medium on n'est pas mal pendant six tours, mais la course en comporte 25. Avec le pneu dur, on n'est jamais bon. Le choix est de faire cinq tours et de ralentir, ou alors de faire toute la course lentement, il faut qu'on décide !"

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Malgré sa pole, Pedrosa veut faire "profil bas" en vue de la course
Article suivant Lorenzo : "Ce sera un cauchemar pour tout le monde"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France