Rossi : "Nous sommes en grande difficulté"

Rien ne semble aller comme le voudrait pour le Docteur en Argentine. Toujours peu à l'aise avec sa moto, celui-ci n'a pas eu la possibilité de tester le nouveau pneu dur, qui selon lui pourrait lui permettre d'être plus compétitif.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing effectue un essai de départ
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing effectue un essai de départ
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Pour le moment, le Grand Prix d'Argentine semble être une copie carbone de la première manche de la saison pour Valentino Rossi. Comme il y a deux semaines, le pilote italien semble en effet en perdition à l'issue de la première journée sur le circuit Termas de Río Hondo.

Crédité du 16e chrono aux temps combinés (c'était du reste sa position lors des deux séances d'essais du jour), le numéro 46 aurait sans doute espéré d'autres résultats pour célébrer son 350 Grand Prix. 

En attente du pneu dur

Mais pour le moment, les choses vont de travers, à l'image de ce pneu dur que le garage du transalpin attend encore, et qui aurait peut-être pu permettre à Rossi d'intégrer au moins le top 10, et d'aborder ainsi un peu plus sereinement la journée de samedi avec une probable qualification directe pour la Q2. "J'aurais été content de l'essayer", regrette Rossi. "Mais malheureusement nous ne l'avons pas eu à disposition aujourd'hui. Peut-être que nous l'aurons demain."

Ce n'est désormais plus un secret pour personne, le Docteur est mal en point en ce début de saison, et surtout peu à l'aise avec sa nouvelle M1. Une situation qui a été loin de s'arranger aujourd'hui, alors que l'Italien a dû faire avec un pneu jugé trop tendre pour l'asphalte du tracé argentin. "Malheureusement le pneu [actuel] est trop tendre. Ce serait intéressant d'essayer [le pneu plus dur], mais nous sommes en grande difficulté, donc peut-être que nous n'aurons pas le temps."

Loin de s'estomper, les mêmes maux que ceux observés à Losail se sont manifestés aujourd'hui. Le numéro 46 est donc toujours autant de délicatesse avec l'avant de sa machine, qui ne lui procure pas suffisamment de sensations, et donc de confiance. "J'ai toujours pas mal de mouvement au niveau de l'avant", reprend-il. "Mais plus précisément je ne suis pas capable d'entrer vite [dans les virages]. Je ne sais pas comment est le pneu, mais pour moi ça vient de la moto."

Le Docteur ne reconnaît plus sa machine 

Rossi ne semble en effet pas reconnaître les caractéristiques qui ont fait le succès des machines de la marque aux diapasons jusqu'ici. "La moto est très différente comparée à l'an passé, comparée aux dernières Yamaha. Nous avons essayé plein de choses, mais dans le fond j'ai les mêmes problèmes qu'au Qatar. Nous devons continuer à travailler en vue de la course."

Reste qu'avec la même monture, son jeune coéquipier Maverick Viñales, qui fait par ailleurs ses débuts au sein de l'équipe japonaise, parvient au contraire à se sublimer essais après essais, week-ends après week-ends. Difficile donc de trouver des excuses pour le pilote italien. "L'an dernier, c'était plus naturel. Mais vous voyez que Viñales est rapide, toujours devant, donc la moto est bonne au final."

Mais Rossi est un vieux loup de mer, preuve en est sa participation à un 350e Grand Prix ce week-end, et celui-ci n'a pas son pareil pour trouver des solutions de dernière minute pour mieux "souder" et être dans le coup au moment où c'est réellement important : la course. "Au Qatar, nous avons été capables de progresser. Mais nous rencontrons beaucoup de difficultés avec ce type de châssis. Nous avons besoin de progresser et c'est ce que nous allons essayer de faire demain."

Si le transalpin ne parvient pas à se hisser en Q2 samedi à cause d'une météo annoncée comme pluvieuse, il lui faudra donc réitérer l'une de ces remontées dont il a le secret, et qu'à maintenant 38 ans il est toujours capable de réaliser. Comme ce fut le cas il n'y a pas si longtemps, au Qatar...

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