Rossi : "Je pensais sincèrement qu'il me serait impossible de courir"

Alors qu'il s'est blessé à l'entraînement la semaine dernière, Valentino Rossi sera demain au départ du Grand Prix d'Italie et se placera même en première ligne de la grille.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, le poleman Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Andrea Dovizioso, Ducati Team après les qualifications
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, avec son casque spécial pour le Mugello
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, avec son casque spécial pour le Mugello
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Pour la troisième fois cette saison, Valentino Rossi va prendre place en première ligne. Si la pole position continue à lui échapper depuis le Japon l'an dernier, il s'est octroyé une belle deuxième place derrière son coéquipier Maverick Viñales. De quoi retrouver définitivement le sourire, neuf jours après une lourde chute en motocross.

"La semaine a été difficile, et cela a même commencé jeudi dernier. Cela a été très dur. Je suis tombé à l'entraînement et, sincèrement, jusqu'à mardi je pensais qu'il me serait impossible de courir et j'en étais très, très triste", admet le pilote italien. "Je suis arrivé mercredi soir quand mes conditions se sont améliorées et être ici c'est comme un cadeau. Il faut que je me donne au maximum pour faire une bonne course, et aussi pour tous les fans."

Après avoir reçu l'aval des médecins jeudi, Valentino Rossi a pris la piste vendredi en ne sachant pas véritablement à quel point ses blessures allaient le freiner et il admettra d'ailleurs avoir pris trop peu d'antidouleurs pour la première séance. Seulement 14e au classement de la première journée d'essais, il lui a fallu trouver les ressources pour améliorer son positionnement ce matin et ainsi éviter de devoir en passer par la Q1. Il l'a fait de la meilleure des façons, puisque c'est finalement lui qui a dominé les EL3.

"Hier ça a été très, très difficile. J'avais très mal et il m'était difficile de me concentrer et de piloter à mon meilleur niveau", explique-t-il, alors que sa préoccupation n'était pas uniquement physique, mais aussi technique. "J'étais un peu inquiet. Au-delà du fait que je n'arrivais pas encore à très bien piloter, on était à nouveau en grande difficulté [avec la moto]. Cependant, j'étais confiant parce qu'on avait une carte à jouer. On a fait deux ou trois petites modifications et la moto est bonne. C'est très important, même pour les prochaines courses."

"Dès ce matin, j'ai eu un bon rythme, notamment en pneus course, et au final j'ai bouclé un très bon tour et je me suis porté en tête", se félicite le pilote au numéro 46. "Cet après-midi ça s'est bien passé, j'avais de bonnes sensations, malheureusement à la fin [des EL4] j'ai fait une faute à Correntaio. J'ai élargi ma trajectoire et j'ai glissé sur une portion sale. Heureusement, je n'ai endommagé que ma seconde moto, la meilleure moto était prête. J'ai quand même perdu un peu de feeling, les qualifs ont été difficiles, aussi cette deuxième place est plus importante que d'habitude. Et puis, entre moi et ceux de la deuxième ligne, on est tous très proches et je pense que la course de demain sera très dure."

À la limite physiquement

Après cette deuxième journée en piste, Valentino Rossi a prouvé qu'il pouvait maintenir un programme classique, sans s'économiser. Il remarque toutefois qu'il a besoin de plus de temps pour récupérer des efforts fournis et reste donc dans le doute quant à sa performance sur les 23 tours de la course.

"Je vais mieux, j'ai beaucoup progressé depuis hier, mais j'espère encore progresser demain parce que la course sera vraiment difficile. Je n'ai pas mal quand je pilote la moto, et c'est très important, mais cela me coûte, j'ai plus de difficultés. Je m'essouffle plus et j'ai plus de mal à récupérer de l'oxygène."

"À mon avis, ici au Mugello et avec ces températures, c'est une course qui est limite pour quelqu'un qui est à 100%, alors ce sera dur", pressent-il. "J'ai 15 ou 20% de difficulté en plus de la normale, alors je vais devoir attaquer tout en gardant un peu d'énergie pour essayer d'arriver plutôt en forme à la fin. Mais le Mugello est une piste très physique, pour être compétitif il faut attaquer à fond."

S'il a encore suffisamment de ressources en fin de course, pour quel résultat pense-t-il pouvoir se battre ? "J'aimerais beaucoup faire une belle course et me battre pour le podium, mais on verra comment j'irai demain", prévient-il. Satisfait des progrès accomplis avec sa moto, il n'exclut pas de pouvoir rattraper sa bévue du Mans : "J'ai un bon rythme, je suis compétitif. On a bien amélioré les réglages de la moto aujourd'hui, je suis plutôt rapide avec pratiquement tous les pneus, et je pars en première ligne, alors j'aimerais me battre pour une place sur le podium."

Le Mugello attend demain plus de 100'000 personnes qui nourrissent (au minimum) le même espoir...

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