Rossi : "L'un des pires week-ends depuis très longtemps"

Valentino Rossi a connu un cauchemar lors du Grand Prix d'Italie MotoGP, qu'il n'a pas terminé suite à une chute.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Joan Mir, Team Suzuki MotoGP, virent large

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Devant ses supporters (qui scandaient encore son nom plusieurs minutes après la fin des cérémonies protocolaires), Valentino Rossi a connu un véritable week-end à oublier au Mugello. L'Italien n'a même pas pu voir le drapeau à damier de son Grand Prix à domicile. Le nonuple Champion du monde a renoncé sur chute, après avoir passé l'un des pires week-ends de sa carrière. Le calvaire a débuté dès les essais libres, où Rossi n'a jamais semblé dans le rythme, et s'est poursuivi en qualifications avec une très lointaine 18e place sur la grille de départ.

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"C'était un week-end vraiment difficile, l'un des pires depuis très longtemps car nous n'avons jamais été rapides. Nous sommes arrivés ici en sachant que ça allait être difficile mais nous nous attendions à être plus forts ici au Mugello. Malheureusement ça ne s'est pas passé comme ça, dans toutes les séances je n'étais pas rapide."

Alors qu'il avait pu remonter quelques positions, Rossi s'est accroché au cinquième tour avec Joan Mir et sa Suzuki. De quoi faire tomber le numéro 46 au dernier rang... avant qu'il ne tombe au sens propre du terme dans la huitième boucle, mettant fin à son calvaire.

 

"En course, partir de loin est toujours difficile, et ça l'a été aussi car mon rythme n'a pas été fantastique. J'ai tout perdu quand j'ai touché Mir, j'ai essayé de le dépasser mais nous nous sommes touchés et nous sommes sortis. Après ça, c'était très difficile car je n'étais pas rapide. C'était un week-end très difficile globalement, de par les choses qui se sont passées, mais aussi car nous étions globalement assez lents, et nous avions du mal en course quand il fallait rouler contre d'autres motos. Nous ne sommes pas rapides en ligne droite mais aussi à l'accélération. Une course comme ça, c'est très difficile, nous devons essayer de faire quelque chose", explique-t-il.

Ce n'est pas la première fois ces dernières années que Valentino Rossi ne parvient pas à terminer au Mugello. En 2016, alors qu'il s'était élancé de la pole position, il avait subi une casse moteur dans les premiers tours de la course. Le pilote Yamaha explique que les sensations à l'issue de la course d'aujourd'hui sont différentes de celles d'il y a trois ans. "Ce sont des sensations très différentes, mais je veux dire que c'est pire cette année. En 2016, je partais depuis la pole position, et en course j'étais très fort donc je pouvais gagner et le moteur a cassé, donc je me sentais vraiment désemparé, mais un peu optimiste car j'étais rapide. Ici, je ne ressens pas la même chose, je suis beaucoup plus triste car je suis lent. C'est le plus important."

Déjà au Mans, un "grand bazar"

Après avoir sauvé les meubles il y a deux semaines lors du Grand Prix de France, avec une cinquième place, Rossi n'a donc pas pu enrayer la spirale négative dans laquelle il se trouve. En Sarthe déjà, il s'estimait chanceux avec les résultats qu'il a pu obtenir, et il l'a rappelé ce dimanche.

"J'ai essayé d'entamer cette partie de la saison en étant vraiment prêt car je sais que c'est très important pour moi d'ici jusqu'au Sachsenring. L'an dernier j'ai pu y marquer beaucoup de points. Mais déjà au Mans, c'était un grand bazar car nous étions lents. Là-bas nous avons pu jouer le pari du slick en Q1, et puis en Q2 c'était sur le mouillé, et en général dans ces conditions je suis rapide, donc j'ai pu démarrer cinquième. J'ai fait une course sans erreur, toujours à l'aspiration, et j'ai fini cinquième. Ici malheureusement, ça a été plus difficile, nous avons fait des erreurs... Si je n'en fais pas en EL3 au dernier virage, je passe directement en Q2, je peux démarrer en troisième ligne, et après ça devient une autre course."

S'il est l'un des pilotes les plus titrés de l'Histoire de la moto, Rossi n'en perd pas pour autant le goût de la victoire, et estime que les places d'honneurs pour lesquelles il parvient parfois à se battre ne sont pas suffisantes : "Mais bon, ça aurait été cinquième, sixième ou septième [s'il était parti de la troisième ligne], nous voulons essayer d'obtenir plus. Nous travaillons pour ça."

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