Rossi : 10 minutes sur le podium qui récompensent tous les efforts

Le podium à domicile était son objectif, et le Docteur l'a atteint malgré les difficultés rencontrées en course avec un pneu ne lui offrant que peu d'adhérence.

Sur le podium : le troisième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Sur le podium : le troisième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Sur le podium : le troisième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Des fans de Valentino Rossi après la chute de Marc Marquez
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Des fans de Valentino Rossi
Sur le podium : le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team, le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team, le troisième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Chaque année, le Mugello se teint de jaune et vibre littéralement pour son pilote fétiche. Impossible dans ces conditions pour Valentino Rossi de ne pas tout faire pour tenter de monter sur le podium, où l'attend systématiquement une marée humaine qui envahit la piste sitôt l'arrivée franchie.

"Ces dix minutes sur le podium, quand on arrive à y monter, devant tout le public, vous récompensent pour tous les efforts que vous fournissez pendant l'année pour vous entraîner, voyager et être pilote", assure le héros local.

Bien que récompensé par ce podium si cher à son cœur, Rossi assure avoir connu ce dimanche l'une des courses les plus difficiles de ces derniers mois. Une course qui, le concernant, s'est essentiellement jouée sur le choix des pneus, ainsi qu'il l'avait pressenti : et sur ce point, le Docteur et son équipe technique ont eu le sentiment d'être contraints dans leur décision.

"Hier le feeling était fantastique, c'était une grande émotion d'être en pole position, et ça a aussi été déterminant pour mon podium aujourd'hui, parce que je suis parti devant et j'ai suivi Jorge [Lorenzo] sur la première partie de la course, où il est toujours très rapide. Mais comme je l'ai dit hier, je savais qu'on souffrirait plus parce qu'on a malheureusement dû courir avec le pneu dur à l'avant."

"Il ne m'avait jamais donné de bonnes sensations pendant les essais, mais au final on n'a pas pu faire différemment. On n'avait pas le choix, pour aller au bout il fallait qu'on utilise ce pneu", explique le pilote Yamaha. "Je savais que ça allait être une course difficile pour moi, mais si j'étais parti avec le pneu medium, je n'aurais très probablement pas été au bout, alors je me suis dit que j'allais essayer de ne pas tomber, d'arriver au moins au bout et de faire un podium."

Bien parti, Rossi s'est placé dans la roue de Jorge Lorenzo dès le premier virage de la course. Rapidement dépassé par Marc Márquez, il a été libéré de la concurrence de l'Espagnol lorsque celui-ci a chuté dans le septième tour, mais deux boucles plus tard Andrea Dovizioso prenait l'avantage sur le numéro 46 pour le priver définitivement de la deuxième place.

Les difficultés ne faisaient que commencer, car Rossi a ensuite dû se confronter à un groupe des plus incisifs, formé par les pilotes Suzuki et Petrucci. Mais c'est précisément là que son choix de pneu a fini par payer, car il a eu dans les derniers tours suffisamment de ressources pour s'imposer face à ses rivaux et récupérer la place sur le podium qui lui avait un temps été subtilisée.

"Ça a été l'une des courses les plus dures dont je me souvienne sur cette récente période, parce que la moto était très difficile à piloter avec peu de grip à l'avant", explique-t-il. "Il y a eu un moment où j'étais un peu désespéré, parce que j'étais cinquième, quelque chose comme ça, et je me suis dit que ça ne serait peut-être pas possible. J'ai cependant eu un petit espoir d'avoir un avantage sur Rins, Petrucci et Iannone, qui avaient un pneu plus tendre que le mien, et d'essayer de l'utiliser au maximum. Mais, après, Iannone n'a pas baissé les bras et il a été très fort dans les derniers tours. Quoi qu'il en soit, monter sur le podium était mon objectif et je suis content."

Impossible d'attaquer

Alors qu'il peinait hier à croire qu'il s'agirait d'une course faisant la part belle à la stratégie, ce dimanche Rossi admettait que cela a bel et bien été le cas. "C'était juste, c'était une course stratégique aujourd'hui", concède-t-il. "Quand on voit les autres pilotes, c'est comme à la télévision, on voit les pneus medium ou soft [qu'ils ont]. J'ai donc essayé de garder la situation sous contrôle, parce qu'avec le pneu avant qu'on avait on ne pouvait pas aller au maximum. Chaque fois que j'ai essayé, je perdais l'avant et j'étais sur le point de tomber."

"Après, il fallait juste attendre et espérer que les autres, avec le pneu avant [plus] soft, perdraient en grip. Il y a aussi eu un moment où Rins m'a passé et où je me suis dit que ce serait dur. Et j'étais très inquiet de Petrucci, parce que l'année dernière il a été très fort et il est généralement bon avec le pneu soft, mais heureusement lui aussi a eu un problème. Et ensuite, mon plus gros adversaire a été Iannone. Dans les derniers tours, on oublie la stratégie et il ne reste plus que le cœur. Alors, vous entrez dans le virage et vous vous dites 'Peut-être que je vais perdre l'avant, peut-être que je vais tomber, mais j'essaye' et vous faites confiance aux pneus et à la moto."

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