Selon Rossi, revenir au châssis 2016 ne suffit pas pour gagner

Auteur du septième temps mercredi, le Docteur s'est dédié à l'évaluation d'un nouveau moteur. Il lui faudra en revanche attendre avant de recevoir d'autres nouveautés de la part de Yamaha.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

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Les motos de Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi a conclu mercredi les essais de Valence après avoir bouclé 125 tours de piste en deux jours. À l'instar de Maverick Viñales et Johann Zarco, il n'est pas parvenu à se montrer plus rapide que le premier jour, mais l'essentiel était ailleurs, explique-t-on chez Yamaha.

"Nous nous sommes concentrés sur le développement de la moto plutôt que sur le time attack et nous avons bien progressé", indique Massimo Meregalli, team manager. "En dépit du fait que les pilotes n'ont pas été en mesure d'améliorer leur temps d'hier [mardi] et qu'ils ont eu des sensations différentes sur la moto du fait du changement de conditions de piste, nous avons pu recueillir des données importantes."

Rossi a expliqué avoir utilisé essentiellement le châssis 2016 durant cette seconde journée, car il s'est concentré sur le moteur, devant réaliser des comparaisons entre la version utilisée cette année et l'évolution proposée par Yamaha. "C'est un test important, il ne faut pas faire d'erreurs et il vaut mieux avoir la même moto pour comprendre le chemin à suivre", indiquait-il mercredi à l'heure de conclure.

"Ces deux journées d'essais servaient un peu à décider quel sera le moteur de l'année prochaine. Malheureusement hier [mardi] j'ai tout de suite glissé, alors aujourd'hui on a dû refaire le travail et on a testé plusieurs spécifications", expliquait le pilote italien.

"J'avais un nouveau moteur mais il y avait plusieurs choses à tester pour essayer de comprendre un peu la distribution de puissance afin d'avoir un peu plus de puissance mais surtout pour qu'elle soit douce. Ce furent des essais intéressants."

"Ça n'est pas mal, je pense avoir pris ma décision, mais dans dix jours on va en Malaisie, sur une piste très différente", précise Valentino Rossi, qui attend de pouvoir confirmer son choix pendant ce dernier test de l'année. "C'est une piste beaucoup plus rapide et large. On verra si le choix sera le même."

"On était en difficulté, on reste en difficulté"

Côté châssis, le Docteur ne s'attend pas à une quelconque nouveauté lors de ce test de Sepang, qui ne sera réalisé qu'entre pilotes Yamaha, à l'abri des regards indiscrets. Il faudra plutôt, selon lui, attendre la reprise, après la trêve hivernale, pour recevoir d'autres éléments en provenance des ateliers d'Iwata.

Quid de l'éventualité de revenir au châssis 2016 pour la saison à venir ? "On a aussi testé le carénage avec les ailerons, mais à mon avis cela ne suffit pas de revenir au châssis de 2016 pour penser gagner des courses. Il faut travailler et progresser, et je pense que Yamaha va travailler dur", a-t-il fait savoir à Sky Italia.

"On était en difficulté, on reste en difficulté", a résumé Rossi, estimant qu'il fallait encore progresser sur le châssis, la répartition des masses et l'électronique. "Disons que je suis assez optimiste parce que je m'attendais à cette situation maintenant et il n'y aura pas non plus de choses particulièrement importantes à tester en Malaisie [fin novembre]. Ensuite on se reverra en février et j'espère qu'on aura progressé", conclut-il.

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