Rossi serein avant son départ du MotoGP et son avenir en auto

Après 26 ans de carrière en Grand Prix, Valentino Rossi n'a plus que dix jours à passer dans le championnat avant de raccrocher son casque. Pour mieux en coiffer un autre.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi n'a plus qu'une dizaine de jours à vivre dans la combinaison de pilote MotoGP, avant d'embrasser une autre vie et, déjà, une autre carrière. Décidé à se tourner vers la course automobile, il a pu y penser tout particulièrement cette semaine lorsqu'il a réalisé un test sur la Ferrari 488 GT3 du team Kessel Racing à Misano. Une expérience qui n'est pas tellement nouvelle pour lui, puisqu'il compte déjà deux participations aux 12 Heures du Golfe avec Luca Marini et Uccio Salucci. L'équipage retentera l'aventure en janvier prochain.

"Hier, j'ai essayé la Ferrari à Misano, parce qu'en janvier, je courrai à Abu Dhabi avec Luca et Uccio. C'est une course qu'on a toujours faite ces dernières années. En général, c'est juste pour le fun", explique Rossi. "On a donc fait un test. Malheureusement, les conditions n'étaient pas géniales, mais on s'est bien amusé, j'ai essayé la voiture et je ne me suis pas trop mal débrouillé, c'était bien. L'année prochaine, je vais devenir pilote automobile, donc mon approche et l'effort investi seront désormais différents, mais cette course-là sera à nouveau juste pour le fun."

S'il est prêt à devenir pilote automobile, l'Italien ne sait toujours pas quelle forme prendra son engagement. "Il va falloir comprendre quel championnat et quel programme je ferai l'année prochaine", souligne-t-il, en gardant les pieds sur terre face à l'avenir en Hypercar que certains lui prédisent un peu prématurément.

"C'est un moment très important pour les courses de GT et d'Endurance, car il va y avoir cette nouvelle catégorie, l'Hypercar, et à partir de 2023 toutes les grandes marques auto seront impliquées, y compris Ferrari, Porsche et Audi. L'année prochaine, je courrai en GT, mais je ne sais pas encore dans quel championnat, car cela pourrait être en WEC, mais aussi en ELMS ou en Intercontinental GT Challenge. Il faut décider avec quelle voiture [je courrai] et aussi que je comprenne quel est mon niveau. Il est certain que j'aimerais bien courir avec les LMP2 ou les Hypercars, mais le niveau des pilotes est très élevé, alors je ne sais pas si je suis assez rapide pour le faire. On essaiera de comprendre cela l'année prochaine".

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

"J'ai de bonnes offres", ajoute Rossi lorsqu'il est interrogé sur ceux qui pourraient être ses futurs coéquipiers, "mais c'est un peu difficile à comprendre pour moi. En moto, je connais le championnat, le paddock, les équipes et les gens comme ma poche, donc c'est beaucoup plus facile de choisir. Là, par contre, c'est comme ouvrir un nouveau livre, alors j'essaye d'y comprendre le plus possible. Pour comprendre qui seront mes coéquipiers, ça dépendra de la voiture avec laquelle je courrai. Je pense en tout cas qu'il s'agira de pilotes de haut niveau qui sauront m'apprendre comment piloter."

Ne pas penser au 15 novembre

S'il tente de se projeter vers ce nouveau chapitre de sa carrière avec curiosité, Valentino Rossi sait aussi qu'il va vivre de prochains jours forts en émotions. Il n'a en effet plus que deux courses à disputer en MotoGP, avant de refermer un pan colossal de sa vie.

"Il reste maintenant deux courses de suite, donc dix jours : dix jours par rapport à 26 ans, ça n'est rien ! Franchement, c'est un moment très riche en émotions. Je veux essayer de rester concentré et de donner le maximum jusqu'à la fin de la saison. Pour moi, c'est très important, comme à Misano, où ma course n'a pas été trop mauvaise. Je veux essayer de donner le maximum et de rester concentré, pour ne pas trop penser à ce qui va se passer le lundi après Valence. Je suis encore pilote, je veux donner le maximum et essayer de savourer ces deux dernières courses."

L'échéance qui approche le fait-il douter de son choix, annoncé pendant l'été ? "Non, je dois dire la vérité, non. Une fois ma décision prise, je n'ai jamais regretté. Il faudra voir quand ce sera vraiment terminé, mais je pense que ça va. En fait, je suis assez serein."

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