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Selon Rossi, la nouvelle Yamaha devrait se baser sur celle de 2016

Après les derniers essais menés par Yamaha sur le circuit de Sepang cette semaine, la base de 2016 devrait être reconduite pour le développement du nouveau prototype japonais.

Les motos de Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Pour Yamaha, l'année 2017 se sera terminée un peu plus tard que la concurrence, puisque le constructeur japonais a roulé une dernière fois cette semaine en Malaisie, avec ses deux pilotes officiels mais aussi Johann Zarco.

Des essais déterminants quant à la direction à suivre pour le bon développement du moteur, alors que celui-ci sera gelé dès les premiers essais du premier Grand Prix de 2018. Mais si la marque aux trois diapasons n'a pas levé le secret qui entoure toujours ses essais privés, il y a fort à parier que le châssis de la M1 a également été au centre des efforts fournis par l'équipe. Mis en cause dans les moins bons résultats de l'équipe nippone lors de la seconde partie de saison – mais pas que –, celui-ci a notamment été pointé du doigt comme étant à l'origine de problèmes de traction et d'une dégradation prononcée des gommes à l'arrière de la M1.

Et c'est sans grande surprise que Valentino Rossi a déclaré, lors d'une interview pour l'émission radio italienne Radio Deejay, que la base du prototype de 2018 se reposera très vraisemblablement sur la version 2016 du châssis, comme pouvait déjà le laisser penser le dernier Grand Prix à Valence ainsi que les essais qui ont suivi sur le circuit Ricardo Tormo.  

"Ça s'est assez bien passé. Au final on a roulé avec l'ancien châssis, de 2016. On est enfin tous d'accord sur le fait que celle de 2017 était un peu moins bonne. Mais en réalité il faut encore attendre la nouvelle moto, il y aura donc des choses intéressantes en février", a ainsi déclaré Rossi, confirmant que, "à [son] avis", la moto de 2016 va servir à présent de base.

"C'est un moment important, parce que d'ici février Yamaha devra gagner en qualité", a précisé le pilote italien. "Le gros de notre travail a été fait. Nous avons eu une longue réunion mardi après les tests, où Viñales et moi avons dit ce que nous pensons, maintenant on est en contact mais on attend février."

Le début de saison, ou l'arbre qui cachait la forêt

Revenant sur le déroulé de la saison 2017, que Yamaha a démarrée tambour battant en signant quatre victoires lors des huit premières courses, avant de déchanter, l'Italien a expliqué que les circonstances des résultats obtenus lors des premières manches, pour le moins flatteurs, ont entraîné à une vision erronée du réel niveau de compétitivité de la M1.

"Le problème c'est que Viñales est arrivé, en provenance de Suzuki, et il a tout de suite été très compétitif avec cette moto. Moi, je l'ai testée et je ne me suis pas senti bien", a-t-il expliqué. "J'avais beaucoup de doutes, mais Viñales a été très compétitif, alors je me suis dit : 'C'est peut-être moi qui suis fatigué, c'est la fin de saison, essayons avec la nouvelle'. Mais, au final, ça a été une erreur et on a perdu beaucoup de temps."

Si son coéquipier espagnol s'est imposé lors des deux premiers rendez-vous de la saison, au Qatar et en Argentine, des signes inquiétants se sont en effet fait jour dès le retour du MotoGP en Europe, à Jerez, bien que Yamaha soit parvenu à engranger encore deux autres victoires en France (Viñales) et aux Pays-Bas (Rossi), entretenant une illusion vaine.

En effet, les difficultés rencontrées par les Yamaha officielles sur les deux premiers événements qui se sont déroulés en Espagne, à Jerez donc mais aussi et surtout en Catalogne, où les températures ont été élevées et où les pistes procuraient un niveau d'adhérence moindre, ont ensuite été symptomatiques des tourments du constructeur japonais sur le reste du championnat.

"On a fait énormément de recherches et, à mon avis, la moto a du mal là où la piste n'a que peu d'adhérence et où il fait chaud. Par contre, en Malaisie le bitume était neuf et la piste avait un grip incroyable. Ensuite, lors des trois premières courses, hors d'Europe, on a été très forts", observe Rossi. "Ce sont toutes des pistes qui ont beaucoup de grip et au Qatar on court de nuit, donc il fait frais, et la moto était très compétitive."

"On est ensuite revenus à Jerez, où il faisait chaud, et on a commencé à avoir de gros problèmes à partir de là. Et puis quand tu as des problèmes, tu commences à faire des choses un peu plus extrêmes et tu es de plus en plus en difficulté."

Reste maintenant à savoir si Yamaha va parvenir à rectifier le tir pour s'affirmer en candidat crédible en 2018 – une condition qui pourrait convaincre Rossi de continuer l'aventure dans la catégorie reine au-delà de la prochaine saison. Premiers éléments de réponse là où le constructeur japonais a bouclé son année 2017 : à Sepang, du 28 au 30 janvier prochains.

Avec Léna Buffa

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