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Pour Rossi, Yamaha "est très en retard" sur la concurrence

La fin de saison n'apporte pas de soulagement au clan Yamaha et Valentino Rossi continue à s'interroger sur l'origine des problèmes rencontrés, particulièrement sur le mouillé.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing avec une Grid Girl
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Alors que le châssis actuellement utilisé par les pilotes officiels Yamaha, après qu'ils l'ont testé à Misano en août, se voulait un avant-goût de la moto 2018, le constructeur d'Iwata semble avoir encore du chemin à parcourir avant de sortir de ses difficultés. Valentino Rossi a d'ailleurs confirmé à Sepang que la nouvelle version de la Yamaha ne serait pas présente à Valence pour les premiers essais de l'intersaison.

Il faudra donc attendre encore un peu avant de comprendre si le constructeur d'Iwata a trouvé comment inverser la tendance l'an prochain et, en attendant, les courses se suivent et ne se ressemblent pas pour ses pilotes officiels. En Malaisie, Rossi a eu une nouvelle confirmation de la grande instabilité de sa performance car, une semaine après avoir pris part à la bagarre pour la victoire en Australie, la course de Sepang l'a vu évoluer dans le ventre mou du peloton pour finalement passer la ligne d'arrivée à 30 secondes du vainqueur.

"On avait besoin d'un autre bon résultat, parce que je crois qu'on n'a jamais fait deux très bonnes courses de suite", constatait le pilote Yamaha à l'heure de débriefer cette avant-dernière manche de la saison, dans la déception. "On a un peu manqué de chance avec la météo parce qu'à mon avis j'étais compétitif sur le sec. J'aurais pu faire une bonne course et me battre pour le podium. Sur le mouillé, on sait qu'on a un peu de problèmes."

Classé sixième au terme de la première journée d'essais, Rossi a tenté, avec son équipe technique, de trouver une clé à ses problèmes lorsque la pluie a fait son retour pour la course... en vain. "On a complètement changé la moto et essayé autre chose, mais les problèmes étaient exactement les mêmes que vendredi. Ça a été une course vraiment difficile parce qu'on n'a pas de grip arrière, on ne peut jamais ouvrir les gaz, on a la sensation que dès qu'on essaye de faire un petit peu plus on tombe, comme ça m'est arrivé au Japon. J'ai donc essayé de rester concentré, de ramener un peu de points et j'ai fini septième", relatait-il.

S'il se trouve plutôt rapide sur le sec, le pilote italien se heurte véritablement à un mur lorsqu'il s'agit d'améliorer sa performance sur piste mouillée, où le manque de grip arrière est toujours aussi criant. "On ne sait pas quelle est la solution", admettait-il, observant la course aux avant-postes de Johann Zarco, qui pilote la version précédente de la Yamaha : "Zarco a fait une très belle course, il est monté sur le podium. Cette moto-là fonctionne bien, l'année dernière j'avais fait deuxième ici en me battant contre Dovizioso. Mais c'est étrange qu'on n'arrive pas à comprendre ce qui ne va pas."

"À mon avis le potentiel de la moto n'est pas mauvais, le problème c'est que les pneus ne travaillent pas", poursuivait dimanche. "À mon avis, la moto du début d'année avait de gros problèmes. Cette moto-ci on ne l'a que depuis quelques mois, depuis Silverstone − et entre-temps je me suis cassé la jambe −, et on est donc très en retard par rapport aux autres. Mais sur le sec, on a compris des choses importantes."

"C'est en tout cas une saison difficile. Très. Parfois tu es rapide et une semaine plus tard il n'y a aucun moyen de piloter", pestait Valentino Rossi, sans parvenir à expliquer ce scénario qui aura véritablement marqué la saison 2017. "Beaucoup de choses ont changé entre Bridgestone et Michelin, mais aussi par rapport à l'année dernière avec Michelin", pointait-il. "Ça a été un championnat bizarre sous de nombreux aspects : sur certaines courses, ça va tout de suite bien, sur d'autres en revanche ça va mal et tu n'arrives plus à récupérer."

"Mais, franchement, je ne veux pas y penser. Il faut continuer à faire son travail et c'est tout, d'autant que ça n'est pas quelque chose que l'on peut changer", ajoutait le pilote, défaitiste.

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