Actualités

Pour Sam Lowes, l'adaptation au MotoGP s'est déroulée sans encombre

Le pilote du Gresini Racing estime que son arrivée en MotoGP a été facilitée par son statut d'essayeur pour Aprilia l'an passé, poste qu'il cumulait avec son guidon en Moto2. Mais le Britannique espère en apprendre plus aux côtés d'Espargaró.

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini, et Giulio Nava

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini, et Giulio Nava

Gold and Goose / Motorsport Images

Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Aprilia Racing Team Gresini
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2
Sam Lowes, Federal Oil Gresini Moto2

Plus que quelques jours avant que Sam Lowes, l’un des quatre rookies cette saison avec Johann Zarco, Jonas Folger (tous deux chez Yamaha Tech3) et Alex Rins (Suzuki), ne fasse le grand saut en MotoGP chez Aprilia.

Le Britannique a connu des essais compliqués au guidon de l’Aprilia lors des tests post-saison de Valence, en novembre dernier, durant lesquels il n’a pu participer qu’à la première journée, la faute à une chute qui l’a blessé au cou.

Une machine plus compétitive

Le pilote essayeur de l’équipe italienne a tout de même estimé, lors d'une interview accordée au site Crash.net, que la RS-GP en nette progression."Pour moi, la moto est à un bon niveau, je ne peux pas la comparer à autre chose mais pour moi elle est assez facile à piloter et c’est facile de comprendre ce qui se passe dessusJ’ai juste besoin d’un peu de temps pour changer mon style de pilotage, pour le rendre plus adapté à une grosse moto. De ce que je peux voir, l’équipe a déjà fait de grands progrès et la moto est déjà compétitive. À la fin de cette année [2016], elle roulait déjà régulièrement dans le top 10 et c’est plutôt une réussite compte tenu de la nouveauté que représente cette moto."

La nouvelle version de la RS-GP promet en effet d’être plus légère et de proposer plus de couple à bas régime. "Je pense qu’on peut faire plus. La moto a beaucoup de puissance dans les lignes droites, même quand on la compare à la Honda ou à la Yamaha, nous ne sommes pas loin en vitesse de pointe. Nous avons juste besoin d’être capables de mieux relancer lorsque nous sortons des virages, c’est ce qu’a dit Aleix en descendant de la moto."

À 26 ans, le pilote anglais fera donc ses grands débuts dans la catégorie reine au sein du team Gresini. Une relation de long terme avec l’équipe italienne, Lowes étant sous contrat depuis septembre 2015.

Une situation qui lui a permis de passer, pour sa dernière année en Moto2, du châssis Speed Up au châssis Kalex, tout en devenant pilote essayeur Aprilia. "Le contrat est avec Aprilia directement, et j’avais une sorte de contrat séparé avec Gresini pour cette année [en 2016] car je faisais aussi des tests pour Aprilia", poursuit Lowes. "Mais c’est Gresini qui fait fonctionner l’infrastructure de l’équipe, et Fausto [Gresini, le patron de l’équipe] est vraiment un gars top, et  je m’entends vraiment bien avec lui."

Le Supersport, un avantage pour l'électronique

Champion en Supersport en 2013, le pilote Aprilia n’en a pas moins assuré un passage plus conventionnel en Moto2. Mais la variété de son pedigree semble accorder à l’Anglais une meilleure adaptabilité. "J’ai de la chance d’avoir un peu d’expérience avec l’électronique depuis ma période en Supersport car c’est un point clé quand on vient du Moto2, où nous n’en avons pas beaucoup", explique le rookie. "Pour moi, la moto semble convenable, mais ça fait toujours ça quand on vient d’une machine du Moto2 qui développe 120 ch. Mais je suis agréablement surpris du fait que ce soit si facile à piloter. Je pensais que ça allait être beaucoup plus physique […]."

Si le MotoGP ne semble donc pas représenter une gageure, Lowes a tout de même dû affiner son pilotage pour répondre aux particularités des machines de la catégorie reine. "Il y a certaines choses que vous devez faire sur une plus grosse moto, comme par exemple ne pas vouloir passer un virage à 320 km/h, mais vouloir calmer le jeu et réduire la puissance le plus tôt possible. Tout est une affaire de puissance, car sur les machines de Moto2, vous devez garder de la vitesse en virage car il y a moins de relance."

Dans son apprentissage du MotoGP, Sam Lowes aura toujours une bonne référence dans le garage Aprilia, en la personne d’Aleix Espargaró, lui aussi tout nouveau dans la maison Gresini.

La référence Espargaró

Si l’Espagnol a déjà cinq saisons en MotoGP derrière lui, Lowes reste réaliste et se concentre sur le partage des rôles entre les deux pilotes. "Évidemment, ils l’ont recruté pour essayer d'avoir des résultats dès la première course et ils m’ont pris pour construire, apprendre et atteindre un bon niveau. Ce n’est pas que je n’ai pas de pression, mais il en a tellement plus que moi, il faut se rendre à l’évidence, il doit être performant […] donc c’est bon pour moi. Il semble vraiment sympa, peut-être que quand nous atteindrons la mi-saison et que je serai plus proche sur la piste notre relation changera […]."

Tout dépendra donc de la rapidité d’intégration du pilote anglais. Si celui-ci reste réaliste quant à sa capacité à soutenir la comparaison l’an prochain, en tout cas en début d’exercice, il aspire à hausser son niveau de jeu pour faire bonne figure. "Vous devez être fort dans votre tête et vous rappeler ce que vous avez au fond de vous et où vous êtes. Je veux faire de belles choses cette année mais je ne vais pas gagner le championnat. Je ne deviens pas négatif mais je ne suis pas idiot non plus ; il faut avoir des objectifs réalisables. Mon objectif est d’être le meilleur rookie car il y a quatre bons pilotes qui débutent en MotoGP, et de suivre [le rythme] d’Aleix lors des six dernières courses."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent "Une cure d'amaigrissement" pour l'Aprilia de 2017
Article suivant Rossi aborde sa 22e saison : "Personne ne m'a fait arrêter"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France