Selon Petrucci, le fait d'être passé par la Q1 l'a avantagé
Le pilote italien a profité de son roulage anticipé lors des qualifications pour prendre le pouls de la piste avant ses adversaires, et en tirer ensuite le meilleur parti.
Photo de: Toni Börner
Danilo Petrucci revient de loin ! La situation de l'Italien semblait en effet hier matin bien mal embarquée, après que celui-ci a perdu le contrôle de sa Desmosedici à la toute fin des EL3, l'empêchant ainsi de faire mieux que le 12e chrono au classement des temps combinés, et donc de participer directement à la Q2.
Celui qui roulera de nouveau prochain pour l'équipe Pramac a donc dû remettre l'ouvrage sur le métier un peu plus tôt en qualifications que ses dix camarades plus fortunés, et tenter d'arracher l'une des deux dernières places encore disponibles lors de la Q1. Et après une belle bataille avec Jack Miller et Andrea Iannone en début de séance, le natif de Terni a finalement fait son chemin dans la seconde partie des qualifications.
Mais si le fait de participer à la Q1 est habituellement considéré comme un handicap, en raison d'une perte de temps, d'énergie et bien sûr d'un supplément de stress pour les pilotes, le déroulement particulier de ce Grand Prix d'Allemagne en a au contraire représenté une fort samedi.
Troisième fois en première ligne de suite
Petrucci a ainsi eu la primeur – tout comme Pol Espargaró, qui a décroché le septième temps – d'appréhender les conditions d'adhérence très changeantes sur le Sachsenring, et donc de partir lors de la Q2 avec un avantage sur ses rivaux. "Le fait d'avoir participé à la Q1 m'a permis d'avoir le bon rythme dès le début", reconnaît-il, même si le tracé allemand lui a réservé quelques surprises. "J'ai dû attendre un petit peu, car à la fin, quand j'étais dans mon dernier tour, j'ai manqué un peu de traction à l'arrière."
Le transalpin a néanmoins réussi à se hisser jusqu'en deuxième position, et à séparer un doublé Honda qui semblait acquis à la marque japonaise au vu de sa domination dans la Saxe. "De toute façon, ce fut un très bon tour. Marc [Márquez] était plus rapide que moi, et j'étais à la limite", assure ainsi Petrucci sans aucun regret de n'avoir signé la pole position, devant de près de deux dixièmes de seconde par le numéro 93.
Le pilote italien pense même avoir été avantagé par la pluie, des conditions qui l'avaient déjà mis en valeur l'an dernier, lorsqu'il avait pris la quatrième place en qualifications, avant de mener en course. "En prenant en compte ce matin [samedi], lorsque j'ai chuté dans le dernier tour alors que j'étais presque en Q2, j'ai pensé que les conditions météo m'ont aidé un petit peu", admet-il. "Je ne sais pas si j'aurais été capable de viser la première ligne sur une piste sèche."
Reste qu'il s'agit d'une excellente performance pour un pilote à qui tout sourit actuellement, et qui n'a plus quitté la première ligne depuis le Grand Prix de Catalogne, qui était aussi sa première dans la catégorie reine ! "C'est ma troisième première ligne", décompte-t-il. "Je suis très content, et même si on ne connait pas la météo pour la course, je reste optimiste dans les deux conditions."
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