Selon Viñales, les problèmes de sa Yamaha sont contradictoires

Le pilote espagnol s'élancera demain depuis le neuvième emplacement de la grille. Un moindre mal alors qu'il n'a toujours pas cerné les problèmes qui touchent sa machine.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Après une première journée qui l'a vu terminer à la 15e place aux temps combinés – chronos qui ont été annulés depuis, suite au retour à l'ancienne chicane utilisée l'an passé –, Maverick Viñales est resté empêtré dans son calvaire catalan, en réalisant une qualification bien décevante, avec la neuvième place finale à la clé.

Toujours mieux que Valentino Rossi, avec qui il a partagé le camouflet d'un passage préliminaire en Q1, dont il a réussi à se sortir, au contraire de son coéquipier. En proie à une instabilité qui semble incurable à Barcelone, le leader du championnat n'a pu que constater les dégâts au terme des qualifications.

Une situation d'autant plus frustrante que les maux qui affectent sa Yamaha sont contradictoires, la M1 souffrant d'un fort patinage alors que, paradoxalement, celle-ci évolue sur un circuit parmi ceux qui requièrent le moins de puissance. "Nous avons fait de notre mieux aujourd'hui et modifié la moto lors des séances", relate le numéro 25. "Mais le problème est que notre moto n'accélère pas et qu'elle continue de patiner, en particulier dans les virages 3 et 4, ainsi que dans le dernier. C'est la course où j'utilise le moins de puissance, mais où je glisse beaucoup. C'est très étrange."

Obligé de ralentir après un tour

Le revêtement bosselé et peu abrasif y est sans doute pour quelque chose, à l'instar de Jerez il y a plus d'un mois, où les machines de la marque japonaise avaient déjà été en difficulté. "Je n'ai pas de bonnes sensations sur la moto", reprend Viñales. "Avec l'avant, ça va, je peux attaquer fort, mais l'arrière est horrible. Après un tour, je dois utiliser moins de puissance."

Étrange, d'autant plus que la Yamaha faisait figure jusqu'ici de moto la plus stable dans de pareilles conditions. "Je n'ai jamais eu ce problème [de manque d'adhérence] lors des Grands Prix. En Argentine, c'était bosselé, ainsi que sur beaucoup d'autres circuits, mais notre moto était stable. Maintenant c'est le contraire : les autres motos sont stables et la notre bouge tellement." 

Dans ces circonstances, le Catalan tente de se consoler comme il peut, en regardant la situation guère plus reluisante de son plus proche adversaire au général, Andrea Dovizioso, avec qui il partagera la troisième ligne de la grille demain. "Une bonne chose est que notre plus proche rival au championnat va prendre le départ depuis la septième place, juste à coté de nous", essaie-t-il de se rassurer, avant de se projeter sur la course. "Notre rythme lors des EL4 était très mauvais, mais nous avions des pneus usés... J'espère que demain nous allons pouvoir progresser au niveau du rythme de course. J'ai de bons points de freinage pour passer les autres pilotes, donc je sens que je peux doubler. Voyons voir demain si nous pouvons être plus forts."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Des chutes mais toujours des ambitions de victoire pour Márquez
Article suivant Dovizioso : "Ce fut une journée étrange pour tout le monde"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France