Sepang, un nouveau défi pour Michelin
Michelin aborde la dernière manche de la tournée outremer dans un contexte inédit, celui d'un nouveau bitume posé au printemps et que les pilotes, pour la plupart, n'ont pas encore arpenté.
Photo de: Andrew Wheeler
En dépit des essais collectifs menés sur place en février, c'est surtout sur les tests privés de juillet que Michelin s'est appuyé pour préparer ce rendez-vous, des tests confiés à Cal Crutchlow et à deux pilotes essayeurs.
Car, entre ces deux séances, le circuit a subi de profondes modifications et en particulier un re-surfaçage qui a considérablement changé la donne de l'approche pneumatique. Le bitume promet d'être plus lisse, les bosses et la porosité gommées, et l'adhérence majeure, quoique mise à mal par la chaleur qu'il faut toujours prendre en compte à Sepang.
Pour ce Grand Prix, Michelin proposera aux équipes trois pneus avant slicks (soft, medium et hard) et deux pneus arrière asymétriques (medium et hard), avec un flanc droit renforcé pour s'adapter aux 10 virages à droite de la piste.
Après la météo très perturbée de Phillip Island, il faudra une nouvelle fois être sur ses gardes, sachant que le climat de la Malaisie peut s'avérer instable. Michelin a prévu deux pneus pluie à l'avant et à l'arrière (soft et medium), auxquels s'ajoute bien entendu le pneu intermédiaire.
"Sepang est la dernière course de cette tournée en Asie-Pacifique, mais on ne va pas la prendre à la légère pour autant !" promet Piero Taramasso, manager deux-roues chez Michelin Motorsport. "Le circuit a été re-surfacé depuis nos tests de février dernier, effectués avec tous nos partenaires, donc la plupart des datas comme le taux d’usure et le niveau de grip ne sont plus d’actualité. Mais nous avons mené d’autres essais ici à mi-saison, nous avons donc une base de travail pour ce week-end."
"Il y a deux longues lignes droites et plusieurs zones de freinage violent, la stabilité à l’avant est donc importante à Sepang. Il y a aussi de longues courbes, donc le grip sur l’angle à l’arrière est déterminant. La température peut être très élevée sur la piste. Il faut donc prendre en compte tous ces paramètres pour composer notre gamme de pneus", détaille l'ingénieur. "On sait que le challenge sera encore difficile pour nos pneus, mais c’est notre raison d’être en MotoGP. Plus nous apprendrons, meilleurs nous serons..."
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