SIC Yamaha Petronas : "Cela va prendre du temps" pour être compétitif
L'équipe satellite du constructeur japonais partira pour ainsi dire d'une feuille blanche lors des premiers essais d'intersaison, à Valence, et devra rapidement assimiler ses deux nouveaux pilotes ainsi que sa nouvelle organisation si elle souhaite se montrer rapidement au niveau.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
À bien y réfléchir, le Grand Prix de Grande-Bretagne aura eu plus d'impact sur la saison 2019 que sur le présent exercice. C'est en effet au milieu du week-end qu'a été présentée l'organisation de la future équipe SIC Yamaha Petronas.
On connaît donc à présent les deux futurs pilotes, Franco Morbidelli et Fabio Quartararo, ainsi que le fait que les deux hommes disposeront de spécifications distinctes de la M1. Ils seront par ailleurs chapeautés par l'actuel patron de l'Ángel Nieto Team, Jorge "Aspar" Martínez, qui officiera en tant que conseiller sportif, et par Johan Stigefelt, futur directeur de l'équipe.
Forcada et Zeelenberg auprès des pilotes
Morbidelli et Quartararo verront en outre deux ingénieurs les rejoindre, en la personne de Ramón Forcada, qui n'est plus le mécanicien en chef de Maverick Viñales depuis le début du mois d'août, et de Wilco Zeelenberg.
Deux hommes auxquels fait entièrement confiance le directeur exécutif de Yamaha Racing, Lin Jarvis. "Je suis très content que l'équipe ait pu trouver un terrain d'entente avec Ramon", a-t-il ainsi souligné. "Je pense que Ramon est motivé pour ce nouveau défi, donc c'est bien. Wilco sera également team manager et je pense que c'est là aussi un choix optimal."
"Avec cette toute nouvelle équipe, cela va être très important pour elle d'avoir ces deux piliers sur qui compter. Nous essayons de les aider en leur promulguant autant de conseils que nous le pouvons, car c'est aussi dans notre intérêt qu'ils soient dans le coup."
Si le futur duo de pilotes de l'équipe s'annonce très prometteur, il sera aussi l'un des moins expérimentés sur la grille. Quartararo fera en effet ses débuts en MotoGP, alors que Morbidelli n'entamera que sa deuxième saison dans la catégorie reine.
Ce facteur viendra qui plus est se combiner à la mise en place de la structure en tant que telle, alors que tout sera à faire une fois la campagne 2018 achevée. "Le premier défi, ça va être Valence", reprend Jarvis. "24 heures après la dernière course, l'équipe, qui n'existe pas aujourd'hui, va devoir faire rouler deux gars qui n'ont jamais piloté de M1. Franchement, c'est beaucoup demandé. Mais nous allons les soutenir dans ce processus, de notre côté chez Yamaha. Nous serons là. Nous nous devons d'être là à cet instant, car il n'est pas possible d'être de suite dans le coup."
"C'est le premier obstacle à franchir. Ensuite, nous avons le deuxième test à Jerez, et après la période hivernale, où nous devons préparer, produire la moto pour l'an prochain. Cela va prendre un peu de temps. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils vont s'en sortir. Il y a peut-être deux gars qui ont de l'expérience, mais pour tous les autres tout est nouveau et ils vont devoir se débrouiller avec de nouveaux problèmes. Il faut qu'on enlève la pression de l'équipe, et qu'on leur donne le temps nécessaire pour être dans le coup."
Avec Jamie Klein
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