Misano, pas la course que Siméon attendait avec la GP17

Le Belge n'a pas réussi à capitaliser sur la Ducati GP17 qui lui était confiée à Misano, une chute ayant mis fin prématurément à sa course.

Xavier Simeon, Avintia Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

Xavier Simeon, Avintia Racing
Livio Loi, Xavier Simeon, Avintia Racing
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Xavier Siméon disputait un Grand Prix un peu particulier, le week-end dernier à Misano, sachant qu'il se voyait promu sur la Ducati GP17, la moto habituellement réservée à son coéquipier, Tito Rabat, actuellement convalescent.

"J'aborde le week-end très positivement, parce que c'est une opportunité de pouvoir rouler avec la GP17", indiquait-il auprès de Motorsport.com avant les premiers essais. "Premièrement, je souhaite à Tito de se remettre le plus rapidement possiblement. On ne souhaite jamais qu'un pilote et encore moins son coéquipier se blesse. Mais c'est une opportunité sur laquelle on ne peut pas cracher. J'ai quelques courses pour montrer un autre visage et j'espère pouvoir m'adapter le plus rapidement possible à la moto et pouvoir être assez performant."

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Le numéro 10 avait débuté le week-end sans toucher aux réglages utilisés par Rabat et il s'était d'emblée senti à l'aise sur la GP17, concluant la première journée à 1"6 du leader. Samedi, le pilote belge et son staff technique ont commencé à tester des modifications de set-up, néanmoins une chute en début de qualifications, qui l'a poussé à utiliser sa seconde machine, allait lui montrer que les changements ne lui étaient pas forcément bénéfiques.

"Je suis tombé dans le virage 16, le dernier. Je suis rentré 6 km/h plus vite, j'avais un peu plus de frein et j'ai perdu l'avant", nous explique Siméon. "Je pense que la chute était bienvenue, entre guillemets, parce que quand je suis reparti avec l'autre moto, avec d'autres réglages, je me sentais plus à l'aise. Je pense donc que si je n'étais pas tombé et si je n'avais pas roulé avec l'autre moto, j'aurais fait moins bien que ce que j'ai fait."

Après deux journées d'essais qu'il avait donc jugées prometteuses, Siméon n'a toutefois pas profité bien longtemps de cette 22e place sur la grille. Après un départ raté, qu'il expliquait par un souci d'embrayage à l'extinction des feux et qui l'a relégué à l'avant-dernière place, sa course s'est arrêtée dans le troisième tour.

"Ça n'était pas la course que j'attendais", nous avoue-t-il. "Déjà, j'ai pris un très, très mauvais départ et j'étais en bagarre avec Lüthi et Syahrin. À un moment donné, ils se sont un peu écartés, et j'ai essayé de profiter de l'opportunité de passer au virage 4, mais j'ai dû serrer un peu ma trajectoire et là j'ai perdu l'avant légèrement. J'ai réussi à le récupérer mais il est quand même reparti. C'est vraiment une chute bête."

Du plaisir et de bons chronos

Malgré ce final en queue de poisson, Xavier Siméon veut retenir le positif de ce week-end, et il se félicite en particulier des chronos qu'il a pu réaliser. "Si je dois faire un bilan, avec les chronos que j'ai faits cette année, j'aurais pu accéder l'an dernier à la Q2 et faire vraiment un super week-end. On voit que cette année le niveau est vraiment très relevé, très serré", pointe-t-il.

"C'est un week-end, quoi qu'il arrive, très positif", souligne Siméon. "J'ai pris beaucoup de plaisir à rouler avec la GP17. Le résultat final est merdique, j'ai envie de dire, mais quoi qu'il arrive j'ai vraiment envie de retenir le positif de ce week-end, repartir avec toute l'expérience que j'ai acquise avec la moto et avec l'équipe de Tito, et essayer de mettre tout ça en place en Aragón et de faire un bon pas en avant", ajoute le Belge, qui espère conserver cette moto durant encore trois Grands Prix, bien que cela dépende logiquement des délais de récupération de son coéquipier, qui s'est fracturé la jambe à Silverstone.

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Il lui faudra en tout cas encore un peu d'expérience avec la GP17 pour prendre toute la mesure du progrès qu'elle représente en comparaison de sa GP16, deux motos séparées par un an de développement.

"Pour moi, il est difficile de faire un feedback, parce que je n'ai aucune expérience, sur aucun circuit, avec ni l'une ni l'autre. Avec la GP16, par exemple, il y avait des circuits sur lesquels je me sentais bien et où j'arrivais vraiment à m'exprimer correctement, et d'autres où je ne me sentais pas bien du tout et où la moto ne transmettait aucun feeling", explique-t-il. "Comme je n'ai aucune expérience, sur aucun circuit, je ne sais pas vraiment avoir un feedback objectif à ce niveau-là. Maintenant c'est sûr qu'en fonction de ce qu'on voit dans les résultats des Ducati, la GP17 est censée être meilleure que la GP16 et ça se voit dans les chronos que j'ai réalisés cette année."

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