Siméon : "Il faut faire un déblocage psychologiquement"

Le nouveau pilote Avintia a eu deux jours pour prendre la mesure de la Ducati avec laquelle il intègre la catégorie MotoGP.

Xavier Simeon, Avintia Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Xavier Simeon, Avintia Racing, Xaus
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Xavier Simeon, Avintia Racing
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Xavier Simeon, Avintia Racing
Xavier Simeon, Avintia Racing
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Xavier Simeon, Avintia Racing

Xavier Siméon a bouclé sa première séance d'essais en catégorie MotoGP, deux jours de découverte de la Ducati GP16 durant lesquels il a bouclé un total de 104 tours. Et le premier d'entre eux a assurément été un grand moment pour le rookie, qui franchit le cap d'intégrer la catégorie reine à 28 ans après n'avoir connu que le Moto2 depuis qu'il a rejoint les Grands Prix, en 2010.

"C'était incroyable", commentait-il mardi soir. "J'étais stressé avant de monter sur la moto parce que je ne savais pas à quoi m'attendre après sept ans en Moto2. C'était complètement nouveau pour moi, j'avais énormément d'habitudes avec la Moto2 mais j'ai été très surpris par la fluidité de la moto, mais aussi sa grande vitesse en ligne droite. Pour moi, le plus difficile a été de comprendre jusqu'où on peut aller avec le pneu avant."

"La Moto2 est déjà une moto rapide mais on a le temps de voir beaucoup de choses. Ici il ne faut penser qu'à laisser la roue avant au sol et il faut freiner directement pour le premier virage. La moto est tellement puissante !"

"La ligne droite on ne la voit pas, on freine très, très fort, on peut freiner très, très tard, on peut entrer très, très fort dans les virages", relate-t-il. "Il faut vraiment faire un déblocage psychologiquement parce que là où on pense que ça ne peut pas rentrer, ça rentre. J'essaye vraiment de me concentrer sur tous ces points-là, de le faire petit à petit, tour par tour, essayer d'aller chaque fois un peu plus loin."

Avec un gain d'une seconde et demie entre les deux journées, le pilote belge s'est classé 20e en 1'32"698 au terme de la séance. Mais l'essentiel n'était pas dans les chronos, plutôt dans la compréhension initiale de la manière de gérer sa nouvelle monture.

"Hier je n'ai pas pu faire beaucoup de tours, mais là on entre dans une phase où les chronos arrivent plus facilement", explique-t-il ce mercredi. "J'essaye de me concentrer surtout sur ma position sur la moto, parce que la façon de piloter est quand même très différente du Moto2, surtout pour les freinages et les entrées de virage, et la position sur la moto est très importante pour pouvoir faire tourner la moto le plus rapidement possible."

"J'essaye de me concentrer là-dessus, bouger un maximum avec le haut du corps, relever la moto le plus rapidement possible pour faire passer la puissance au sol. Pour l'instant, je me concentre vraiment là-dessus, pas sur les chronos."

Victime d'une première chute mardi, Xavier Siméon a découvert la limite en freinant un peu trop fort sur l'angle, une première leçon déjà bien intégrée. "Je me suis fait avoir par les freins carbone", admet-il. "Je suis entré dans le virage 11, qui est déjà un virage piégeux pour tous les pilotes. J'étais entré normalement, mais au moment où j'ai repris les freins, au dernier moment, la pression que j'ai appliquée sur les leviers était un peu trop élevée pour les freins carbone, donc ça a été instantané. Je sais pourquoi, c'était clair, donc j'essaierai de ne pas refaire la même erreur."

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