Stats - L'Andalousie et la France ont leur roi

En l'espace de deux semaines, Fabio Quartararo s'est installé en bonne place dans les statistiques des Grands Prix moto, notamment grâce au succès complet qu'il a obtenu au GP d'Andalousie.

Le vainqueur Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Neuvième épreuve différente à se tenir sur le sol espagnol, le premier Grand Prix d'Andalousie de l'Histoire du championnat a consacré le même vainqueur que celui d'Espagne, la semaine précédente.

Fruit des efforts réalisés pour adapter le calendrier en réponse à la pandémie de COVID-19, c'était la première fois qu'un circuit accueillait deux Grands Prix MotoGP coup sur coup durant la même saison – la seule autre fois où cela s'est produit, il s'agissait de la dernière manche d'une saison et de la première de la saison suivante.

Après avoir mis fin une semaine plus tôt à une attente de 21 ans d'un vainqueur français, en devenant au passage le premier pilote satellite Yamaha à s'imposer en MotoGP, Fabio Quartararo a visiblement pris goût au succès, au point de rééditer sa performance… et même d'y apporter une touche ultime de perfection !

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C'est effectivement la course parfaite qu'a réalisée Fabio Quartararo : pole position, victoire, meilleur tour en course et tous les tours bouclés en leader !
Premier vainqueur français depuis la création du MotoGP, Quartararo est le quatrième dans la catégorie reine d'une manière générale, après Pierre Monneret (1954), Christian Sarron (1985) et Régis Laconi (1999). Mais chacun d'eux n'ayant gagné qu'une fois, le jeune Niçois est déjà le plus grand vainqueur français de la catégorie grâce à ce deuxième succès décroché dimanche !
À 21 ans et 97 jours, il est le deuxième plus jeune pilote à s'imposer deux fois de suite dans la catégorie reine, après Marc Márquez qui avait 20 ans et 154 jours quand il a gagné en Allemagne puis aux États-Unis en 2013.
Marc Márquez, justement, était absent au départ de la course, une première pour lui depuis qu'il a rejoint le MotoGP en 2013. Il faut remonter à 2011 pour trouver trace d'un forfait du pilote espagnol, et cela lui avait à l'époque coûté le titre Moto2.
Valentino Rossi a fait son retour sur le podium pour la première fois depuis le Grand Prix d'Argentine 2019. Il s'agit de son 199e podium en catégorie 500cc/MotoGP.
Pour Yamaha, c'est un triplé ! Un résultat que la marque n'avait plus connu depuis le Grand Prix d'Australie 2014.
En qualifications aussi, Quartararo et Yamaha ont fait office de références. Le pilote au numéro 20 a signé sa huitième pole position en MotoGP, lui qui est déjà depuis le Grand Prix précédent le Français comptant le plus de poles en catégorie reine.
Pour Quartararo, c'est une troisième pole position de suite à Jerez, et une quatrième pole consécutive toutes pistes confondues puisqu'il l'avait aussi obtenue à Sepang et Valence en fin de saison dernière. Une telle série est du jamais vu pour un pilote d'une équipe satellite en MotoGP, et une première pour un pilote français dans la catégorie reine depuis Christian Sarron en 1988.
Pour Yamaha, c'est une série de cinq pole positions consécutives (entamée par celle de Maverick Viñales en Australie) : une première depuis 2010 !
Un pilote Yamaha qui gagne deux fois de suite en partant de la pole, c'est inédit depuis Jorge Lorenzo et ses succès s'étalant entre la fin de saison 2015 et le début de la saison 2016.
Parmi les résultats des autres constructeurs, on retiendra qu'aucune Honda n'a figuré sur le podium sur ces deux courses de Jerez : c'est une première depuis 2015, où la première machine de la marque s'était classée quatrième aux Grands Prix de France et d'Italie.
Par contre, Takaaki Nakagami a obtenu son meilleur résultat en MotoGP en ralliant l'arrivée de la course quatrième, qui plus est à seulement une demi-seconde du podium. Et son week-end dans sa globalité s'est mieux déroulé que jamais, puisqu'il s'était qualifié huitième et avait dominé deux séances d'essais libres.
Sur la Ducati du team Pramac, Pecco Bagnaia a obtenu sa première qualification en première ligne (troisième) et il a longtemps été en passe d'obtenir son premier podium, avant que son moteur ne rende l'âme.
Dans le clan KTM, Miguel Oliveira a lui aussi obtenu sa meilleure qualification avec le cinquième temps.
Quartararo a bouclé la course 1"130 plus vite que celle de la semaine précédente. Au total, ils ont été sept à rallier l'arrivée plus vite qu'ils ne l'avaient fait une semaine plus tôt. Bien que deux courses au déroulement différent ne soient pas réellement comparables, on peut s'amuser à remarquer que la baisse va de 0"400 pour Tito Rabat à… 16"570 pour Takaaki Nakagami ! Viñales a été plus vite de 1"238, Zarco de 2"707, Smith de 4"506 et Álex Márquez de 9"123.
Le meilleur temps en course a été établi par Fabio Quartararo en 1'38"119 : c'est 0"253 de mieux que la semaine précédente, où Marc Márquez avait été le plus rapide. Cela reste toutefois inférieur au record, qui est de 1'38"051 pour une course MotoGP à Jerez.
Quant au record absolu, il a été battu par Maverick Viñales pendant les EL3, où il a tourné en 1'36"584. Pendant cette même séance, Fabio Quartararo avait lui aussi été plus rapide que le record qu'il avait établi le week-end précédent. La moyenne au tour passe à 164,8 km/h.
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