Suzuki satisfait du développement réalisé par Rins
Les dirigeants de Suzuki se disent ravis du travail de développement mené par Álex Rins sur la GSX-RR, et ce depuis l’an dernier, comme l’a reconnu Davide Brivio, son directeur.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Álex Rins, qui affrontera cette année sa troisième saison en MotoGP, toujours au sein de la marque de Hamamatsu, a fait sensation lors des tests qui se sont déroulés à Sepang il y a moins de trois semaines, en imprimant, aux côtés de Maverick Viñales et Marc Márquez, le rythme le plus régulier du plateau.
Après une année 2017 conditionnée par une erreur dans le choix du moteur lors de la pré-saison, Suzuki a redressé la barre en 2018, en partie grâce aux concessions récupérées. Suite aux bons résultats décrochés par l’équipe l’an passé (neuf podiums dont cinq de Rins et quatre d’Andrea Iannone), le constructeur japonais les a reperdu, et le nouveau championnat qui se lancera à Losail dans deux semaines est donc appelé à être celui de la consécration.
Avec le départ de Iannone et l’arrivée du débutant Joan Mir, Suzuki mise sur Rins pour décrocher les résultats et développer la moto cette saison. Pour le directeur de l’équipe, Davide Brivio, ce rôle est loin de représenter l’inconnu pour le pilote espagnol qui a déjà commencé à l’endosser l’année passée.
"Álex assure logiquement la majeure partie du développement de la machine, mais c’est quelque chose qu’il fait déjà depuis l’an dernier", a-t-il répondu, interrogé par Motorsport.com sur la responsabilité qui va désormais reposer sur les épaules de Rins. "À ce moment-là il y avait Iannone et lui, et chacun a choisi son chemin et l’a tracé de façon différente tout au long de la saison. Nous sommes contents de son travail et de la façon dont il le mène à bien. La moto a beaucoup progressé en 2018 grâce à lui", a-t-il poursuivi.
Sepang, un test difficile pour Mir
La facilité avec laquelle Rins a réalisé ses chronos à Sepang a contrasté avec les difficultés rencontrées par son coéquipier qui a terminé 15e aux temps combinés, à 1"2 du plus rapide, Danilo Petrucci. Plutôt à l’aise au guidon de la Suzuki lors des tests qui s’étaient tenus à Valence et à Jerez en novembre dernier, Mir a quant à lui commencé à découvrir la charge de travail que représente le fait d’être dans une structure officielle en Malaisie, et a vu les tâches s’accumuler.
"Le test de Sepang a été le plus difficile pour Joan, car durant ces trois jours il a dû essayer un grand nombre de choses, aussi bien de développement comme de mise au point, et il vient juste d’arriver en MotoGP", a souligné Brivio. "Durant le test du Qatar [cette semaine, ndlr], nous continuerons avec les essais, mais une fois que nous serons sur place nous commencerons à penser à la première course", a-t-il conclu.
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