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Suzuki : Les courses importantes pour Mir seront les dernières

Le team manager Suzuki estime que Joan Mir doit se concentrer sur l'apprentissage de la Suzuki et de la catégorie reine, afin de réussir à bien terminer sa première saison.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Le constructeur japonais ne doutait pas de sa nouvelle recrue, et ce même si Joan Mir n'a disputé qu'une seule saison en Moto2 après avoir quitté le Moto3 en tant que Champion du monde. Classé sixième de la catégorie intermédiaire pour ses débuts, à 151 points de Pecco Bagnaia, qui comme lui fera partie des rookies 2019 du MotoGP, le jeune homme a su rapidement convaincre de son potentiel.

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Dans la foulée, les débuts du Majorquin au sein du plateau MotoGP ont été jugés positifs dans le box Suzuki. Après avoir piloté la GSX-RR pour la première fois lors d'un test privé à Motegi, Mir s'est montré plutôt à l'aise au guidon du bolide lorsqu'il a participé en novembre aux deux séances collectives de Valence et Jerez, qu'il a conclues à la 14e puis à la 15e places, par deux fois à un peu moins d'une seconde du meilleur temps.

Désormais, il faut parfaire son adaptation, et ce sans mettre la charrue avant les bœufs. Davide Brivio a bien conscience que son nouveau pilote souhaite s'adapter aussi vite que possible à sa moto, or cela passe parfois par une plus grande prise de risques. Or, en ce sens, le team manager veut éviter autant que possible une redite de ce qui était advenu avec Álex Rins lorsque lui-même a fait ses premiers pas en MotoGP.

On se souvient en effet que le Catalan avait subi une lourde chute dès le test de Valence, fin 2016, ce qui l'avait contraint au repos pendant l'hiver, sans lui permettre de s'entraîner. Après cette chute, aux conséquences déjà lourdes, Rins s'était à nouveau blessé lors du troisième Grand Prix de la saison, le poussant à manquer cinq courses. On comprend donc aisément que Suzuki ne veuille pas renouveler cette expérience...

"Il est clair que lorsqu'un pilote arrive en MotoGP, il faut qu'il comprenne petit à petit en quoi consiste la catégorie. Ce que doit comprendre Joan, c'est que ça n'est pas la première course qui est importante pour lui. Celles qui seront vraiment importantes ce seront les dernières", explique Davide Brivio.

Plutôt rodé dans l'accompagnement de rookies prometteurs en MotoGP après avoir encadré Maverick Viñales en 2015 et Álex Rins en 2017, le team manager n'a pas peur du challenge qui l'attend en 2019, profondément convaincu par le talent de Joan Mir. "Quand vous avez un garçon qui a le talent de Joan, la seule chose à faire c'est travailler, parce que lorsqu'il a la base tout est plus facile", juge-t-il.

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