Suzuki veut trouver un successeur à Brivio pour 2022

Sans team manager depuis le départ de Davide Brivio, Suzuki fonctionne avec un comité de sept dirigeants mais le constructeur prévoit de revenir à un fonctionnement plus traditionnel en 2022, en nommant un nouveau directeur d'équipe.

Davide Brivio, Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après les titres remportés par Suzuki chez les équipes et Joan Mir chez les pilotes l'an passé, Davide Brivio a quitté la structure qu'il avait mise en place et dirigée depuis 2013 pour intégrer le management d'Alpine en F1, au poste de directeur de la compétition. Le poste de directeur d'équipe est resté vacant chez Suzuki, qui a a décidé de ne pas remplacer directement son emblématique dirigeant et d'attribuer ses tâches à différents membres.

La firme de Hamamatsu a ainsi mis en place un comité composé de sept dirigeants se répartissant les responsabilités. Une structure inédite, sans leader fort, qui pose parfois certaines difficultés en interne. "Il manque une partie, donc nous sommes très occupés à l'heure actuelle, mais heureusement tout le monde nous aide alors je sens notre équipe plus unie qu'avant, c'est donc un point positif", expliquait Ken Kawauchi, directeur de Suzuki et membre du comité directeur, dans le week-end du GP de Styrie. "Mais il est bien sûr très difficile de tout gérer, alors nous devons trouver une bonne solution." 

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Et cette solution est en partie trouvée puisque Suzuki a décidé de revenir à une structure plus conventionnelle en 2022. Un team manager va être nommé afin de permettre à chaque dirigeant de retrouver un rôle plus classique. "Le départ de Davide nous a beaucoup occupés, parce que tout le monde a compensé [son absence]", a confirmé Shinichi Sahara, directeur du projet MotoGP de la marque et lui aussi membre du comité, au site officiel du championnat. "J'ai beaucoup plus de travail qu'avant parce que je dois couvrir une partie des tâches de Davide."

"Je vais maintenir la même structure pour le reste de la saison mais je cherche à la modifier pour l'an prochain. Je pense qu'il faudra un team manager et nous cherchons la bonne personne."

Suzuki doit maintenant choisir entre une promotion en interne, qui nécessiterait une restructuration complète, et un recrutement d'un membre extérieur. Ce nouveau team manager devra entre autres reprendre le dossier du team satellite de Suzuki, projet cher à Brivio mais qui ne s'est pas concrétisé pour 2022 malgré les renouvellements des contrats entre équipes et constructeurs.

L'absence d'un team manager n'a pas facilité les discussions avec de potentiels teams indépendants, même si des contacts ont été établis avec VR46, qui s'est finalement engagé avec Ducati. "C'est Davide qui discutait avec plusieurs équipes", confiait Sahara au mois de février, confirmant que son départ avait "compliqué" la situation.

Le dirigeant promet maintenant de travailler à nouveau sur ce projet qui permettrait d'étendre le nombre de Suzuki sur la grille et donc de récolter plus de données : "Avoir une équipe satellite créerait des bénéfices pour nous, sur le plan technique et commercial. Si c'est un problème d'être concentrés sur l'équipe d'usine, notre activité principale en MotoGP, je ne veux pas que cela reste un désavantage. Je pense que quand le timing sera bon, nous aurons un team satellite."

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Avec Léna Buffa

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