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Le team satellite de Suzuki compromis par un mauvais début de saison

Le mauvais début de saison connu par Suzuki pourrait mettre en péril la conception de motos supplémentaires pouvant alimenter une seconde équipe en 2018.

Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Kevin Schwantz, Andrea Iannone et un message adressé à Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Davide Brivio, team manager Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP

Il y a un an, les responsables de l'équipe factory de la marque d'Hamamatsu donnaient quasiment pour acquis que, en 2018, deux Suzuki supplémentaires seraient présentes sur la grille MotoGP, mises à disposition d'une équipe satellite.

Cependant, le mauvais début de saison 2017 compromet fortement ce projet, au point qu'il est aujourd'hui pratiquement à l'arrêt, et ce alors que tous les teams satellites renégocient cette année leurs contrats.

Les équipes Avintia et Aspar ont déjà renouvelé leur accord avec Ducati pour la saison prochaine, s'octroyant deux machines chacune. Aprilia souhaite pour sa part aligner deux prototypes de plus la saison prochaine et Stefan Pierer, PDG de KTM, a lui aussi annoncé il y a quelques mois l'objectif de livrer ses RC16 à un possible client pour la deuxième année de la marque en MotoGP.

La Suzuki est l'une des motos les plus attractives du plateau, cependant les résultats obtenus en 2017, et surtout ceux d'Andrea Iannone, n'ont pas été à la hauteur des attentes nées de l'arrivée de l'Italien en remplacement de Maverick Viñales. À la veille de la sixième manche de la saison, Iannone occupe la 15e place du championnat avec seulement 15 points marqués et un retard de 70 unités sur le leader.

Álex Rins, son coéquipier, est blessé. Il a manqué les trois dernières manches en date et sera encore absent des deux prochaines courses, une absence qui n'aide pas à tirer des conclusions sur la compétitivité réelle de la GSX-RR.

Quoi qu'il en soit, ce scénario compromet très sérieusement la conception de ces deux motos supplémentaires, car en ce moment la direction de la marque, au Japon, n'a pas l'intention de créer de ressources supplémentaires en plus de celles qui sont allouées à l'heure actuelle.

"Suzuki est une très grande entreprise, mais avec un budget dédié aux courses qui ne l'est pas tellement. Créer une équipe satellite en ce moment ôterait des ressources à l'équipe officielle", explique Davide Brivio, team manager, à Motorsport.com.

"Notre progression s'est un peu arrêtée, disons qu'elle est 'en stand-by'. Nous recherchons toujours un niveau de compétitivité optimum et nous craignons que le fait de diviser ces ressources pour en destiner à la structure satellite puisse poser un problème", poursuit l'Italien.

D'un côté, le team manager reconnaît les avantages qu'apporterait le fait de pouvoir disposer de deux motos supplémentaires, mais d'un autre il est tout à fait conscient que la conjoncture n'est pas des plus favorables.

"Ces deux motos supplémentaires nous rendraient un grand service pour l'obtention de données. Mais Suzuki n'a jamais eu d'équipe satellite. De plus, c'est la première fois qu'ils disposent d'une [équipe 100%] officielle, car auparavant ils s'appuyaient sur des formations extérieures", conclut Davide Brivio.

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