Un nouveau top 10 chanceux pour Espargaró et Aprilia

L'Espagnol a fini dans les dix premiers pour la deuxième fois de suite dimanche, après avoir bénéficié de l'accrochage entre Viñales et Morbidelli dans le dernier tour.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Gigi Dall'Igna, directeur général Ducati Corse, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
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Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
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Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaró pouvait être content à l’arrivée du Grand Prix d’Argentine. Non seulement les performances de son Aprilia sont au rendez-vous en ce début de saison, mais en plus la chance semble sourire à l’Espagnol.

Après une dixième place obtenue au Qatar, le numéro 41 aurait dû se contenter d’un résultat aux portes du top 10 en Amérique du sud, ce qui aurait constitué une petite déception compte tenu des objectifs nourris par l’Ibère.

Mais un accrochage dans le dernier tour entre Maverick Viñales et Franco Morbidelli lui a permis de sauter à la neuvième place dans les ultimes instants. Une bien meilleure fin de week-end qu’escomptée, et surtout que laissait supposer son résultat en qualifications, où il avait subi un petit revers en ne passant pas en Q2, se contentant de la 13e place sur la grille.

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Des lacunes dans l'exercice du tour lancé

L’intéressé reconnaissait ainsi samedi qu’il restait encore du travail pour que la RS-GP se montre tranchante dans l’exercice du tour lancé. "Notre talon d’Achille est le tour rapide", affirmait ainsi le Catalan. "Nous avons du mal à faire baisser [notre chrono] lorsque nous passons les pneus neufs. Nous devons continuer à nous battre, nous avons été compétitifs mais il nous a manqué des dixièmes."

Comme plusieurs autres pilotes, Espargaró a regretté après coup avoir utilisé le pneu soft à l'arrière, une solution qui lui a dans un premier temps permis d'accrocher le wagon de tête, avant de peiner en fin d'épreuve.

"J'ai réussi à rattraper Quartararo, mais dans les huit ou dix derniers tours j'ai ressenti une grosse dégradation sur le pneu arrière", a-t-il expliqué à l'arrivée. "J'étais très en colère car nous avons travaillé tout le week-end en pensant aux dix derniers tours de la course."

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Des problèmes de traction récurrents

Un problème qui a été accentué par les problèmes de traction récurrents de l'Aprilia, mais aussi par la trop grosse attaque sortie par l'Espagnol dans les premiers tours. "Nous souffrons beaucoup dans le domaine de la traction, en début de course", poursuit-il. "J'ai trop utilisé le pneu arrière pour suivre le groupe de tête, qui n'était pas si éloigné de moi. Nous devons progresser sur la traction. Lorsque j'ouvre les gaz je souffre beaucoup et je détruis le pneu."

Sa neuvième place lui permet de pointer à cette même position au championnat, à égalité de points avec le huitième, Jack Miller, les deux hommes affichant 13 unités. "Au final, j'ai juste réussi à maintenir ma position, neuvième, avec les deux chutes dans le dernier tour", reprend-il. "Après deux manches, être neuvième du championnat c'est quelque chose de bien. Si nous ne sommes pas encore en mesure de finir dans le top 6 lors de chaque course, au moins c'est bien de prendre des points pour le championnat."

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Un bon premier bilan après deux courses pour Espargaró et Aprilia donc, et qui fait souffler un vent d'optimisme dans les rangs des troupes de Noale. "Je me suis de nouveau senti fort, je pouvais freiner super tard, avec le réservoir plein, et à la fin je pouvais me battre pour des positions car j'avais un bon feeling avec l'avant, chose que je n'avais pas l'an dernier", se félicite l'Espagnol.

Malgré tout, ce dernier se veut réaliste quant au véritable positionnement dans la hiérarchie de son équipe : "C'est donc un peu mieux, oui, mais si nous pouvons voir le groupe devant nous, nous ne pouvons pas encore rester avec eux. C'est l'objectif, et nous en sommes encore loin."

Avec Charlotte Guerdoux

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