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Valentino Rossi - "Il ne suffit plus d'être bon pour finir devant"

Après deux ans difficiles chez Ducati et deux ans de reconstruction progressive chez Yamaha, Valentino Rossi est de retour au plus haut niveau.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, deuxième de la course

Photo de: Yamaha MotoGP

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Qualifications : le deuxième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Avec à ce jour quatorze podiums dont quatre victoires, il a retrouvé un rendement similaire à celui qu'il avait en 2009, année de son dernier sacre. Il a même retrouvé la position de leader du Championnat du Monde. En tête depuis la première manche, il n'a que momentanément cédé les rênes à Jorge Lorenzo lorsque l'Espagnol, à égalité de points, pouvait faire valoir son nombre de victoires.

Très régulier, Valentino Rossi parvient à défendre ses chances malgré la vitesse, souvent impressionnante, affichée par son adversaire. Et, justement, l'Italien ne manque pas de rappeler à quel point l'état de grâce de Lorenzo l'impressionne.

Aussi, lorsque Cyclenews lui demande qui de Max Biaggi, Casey Stoner, Marc Márquez ou Jorge Lorenzo aura été son adversaire le plus difficile à battre, la réponse ne tarde pas : "Jorge. Il a une forme physique et mentale incroyable. Quand il est si fort, et quand il trouve les conditions parfaites, il est imbattable. Il a beaucoup progressé. Il est plus concentré qu'avant. Il est rapide et capable de rapidement trouver le meilleur set-up pour la moto."

Face à un pilote de ce calibre, quelles sont les armes de Rossi pour réussir? "Pour obtenir de bons résultats, il faut une combinaison de nombreuses choses," explique-t-il au magazine américain. "L'une d'elle c'est l'expérience et elle peut s'avérer utile au bon moment. Je ne sais pas si ça aide à aller plus vite, mais il est certain qu'il s'agit d'un élément important qui m'a beaucoup aidé. Le fait d'avoir de l'expérience aide à commettre moins d'erreurs quand on est en piste. C'est l'aspect positif du fait d'être ici depuis de nombreuses années!"

"Mais la clé c'est la motivation," poursuit-il. "Plus que l'entraînement, plus que l'expérience ou l'âge, la motivation compte. Il faut se demander : "Pourquoi est-ce que je cours?" Je cours parce que j'aime ça, parce que j'y prends vraiment du plaisir. J'aime régler ma moto et piloter en piste. Après vingt ans en Grands Prix, je suis encore très motivé. Tout le reste en est la conséquence."

Une forme physique incomparable

Vingt saisons en Championnat du Monde, seize en catégorie reine... A 36 ans, Valentino Rossi fait office de "vieux de la vieille" mais parvient à conserver toute son aura auprès des jeunes générations, au lieu de faire l'objet de la condescendance patiente parfois dévolue aux anciens. Et pour cause, il gagne encore! Pour cela, il a su se remettre en question en tant que pilote, acceptant que sa domination passée puisse souffrir de l'évolution de la compétition.

"De nos jours, on doit prendre en compte beaucoup plus de facteurs que par le passé. Cela ne suffit plus d'être un bon pilote si on veut finir devant. Les pilotes sont devenus des athlètes incroyables," estime-t-il. "Par le passé, vous pouviez gérer une course et ne vous battre que dans les derniers tours. Maintenant il faut vous entraîner dur. Vous ne pouvez pas vous permettre d'aller en piste sans être à 100%."

J'arrêterai la course quand je n'y prendrai plus de plaisir.

Valentino Rossi

"Quand je ne suis pas sur les circuits, je m'entraîne tous les jours," pointe-t-il. "Le rythme des courses a augmenté. Vous devez être concentré du premier au dernier tour. L'entraînement physique est devenu essentiel pour atteindre un tel niveau de concentration et de précision."

Il n'empêche que l'âge de la retraite approche peu à peu, un sujet qui, le concernant, fait naître moult fantasmes et interrogations. "Pour moi, la course ça a toujours été le fun. J'arrêterai quand je n'y prendrai plus de plaisir," prévient-il. "Je n'ai pas peur de la routine, parce que je vais continuer à faire ce que j'aime. Le MotoGP prend pratiquement tout mon temps, mais quand j'arrêterai j'aurai le temps de faire tout le reste de ce que j'aime."

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