Valentino Rossi et le "long cauchemar" d'un mois marqué par le COVID-19

Depuis qu'il a été infecté par le coronavirus, Valentino Rossi a eu bien du mal à obtenir des tests PCR négatifs, au point qu'une nouvelle alerte cette semaine a mis en doute sa participation au Grand Prix de Valence.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi a admis avoir eu l'impression de ne pas réussir à sortir d'un long cauchemar lorsqu'un énième test PCR réalisé mardi lui est revenu avec des résultats quelque peu alarmants. Sans être positif de façon nette, a-t-il expliqué, le test gardait toutefois des traces de l'infection qui lui a déjà fait manquer deux Grands Prix, et il a dû attendre deux autres confirmations de sa négativité dans les deux jours suivants pour avoir l'assurance de disputer le Grand Prix de Valence au programme cette semaine.

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"En réalité, je n'ai pas été à nouveau positif, mais dans le test de mardi il y avait quelque chose qui n'était pas clair. Le médecin m'a dit que c'est quelque chose qui arrive souvent, surtout pour les personnes qui ont eu le COVID-19 comme moi", a-t-il expliqué. "Mais j'ai été très inquiet parce que, putain, ça fait un mois que c'est oui, non, oui, non… C'est un long cauchemar. Alors je suis fatigué, c'est normal. Mais le médecin m'a dit : 'Vale, ne t'inquiète pas, ça arrive parfois, et je te promets que tu seras négatif', et c'est le cas."

"Le médecin m'a dit qu'on ne pouvait pas dire que j'étais positif, qu'il n'était pas possible que je le redevienne. Mais le test [de mardi] n'était pas clair, alors il fallait le refaire et en refaire un aussi jeudi matin. Il m'a dit que je serais négatif, d'autant que je l'étais déjà la semaine dernière. Le test d'hier ayant été négatif, ça m'a beaucoup tranquillisé. Mais au bout d'un mois on est fatigué et on se demande si ça va finir un jour !"

Annoncé positif au COVID-19 le 15 octobre, quelques jours après le Grand Prix de France, Valentino Rossi a dû attendre le 5 novembre, trois semaines plus tard, pour faire son retour dans le paddock, ce qui lui a fait reprendre la compétition au deuxième jour du Grand Prix d'Europe. Entre-temps, il a expliqué avoir ressenti les symptômes de la maladie deux à trois jours, mais avoir surtout subi la frustration de l'isolement et de son éloignement des circuits lorsqu'il allait déjà mieux. Cette nouvelle alerte a donc été un épisode de plus dans le parcours déjà complexe qui a été le sien depuis un mois.

"C'est difficile parce qu'on est déjà fatigué. Ça m'a pris énormément de temps pour redevenir négatif. On ne m'a pas dit que j'étais positif, mais on m'a dit que quelque chose n'allait pas avec le test, mais ça arrive très souvent à ceux qui ont eu le COVID-19. Mais rien qu'avec ça, on a un peu l'impression de retourner dans le tunnel alors qu'on pense s'en être sorti", a-t-il admis.

"Je suis content, je suis ici, et c'est bien parce que je peux faire un week-end normal, en roulant dès vendredi", se félicite à présent le pilote Yamaha. "L'important c'est que je sois là. Je me sens bien physiquement, je n'ai eu aucun problème et c'est important de commencer demain matin car le week-end semble différent. La semaine dernière, ça a été très difficile pour tous les pilotes Yamaha. Maintenant la météo semble meilleure et les prévisions sont bonnes pour tout le week-end, alors j'espère qu'on aura plus de grip et qu'on sera plus compétitifs. Mais je suis bien, je suis là, j'ai travaillé avec mon équipe, j'ai vu ma moto, alors tout va bien."

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