Rossi "très triste" d'avoir été ralenti par un pneu "brûlé"
Valentino Rossi n'a pas marqué le moindre point à Silverstone. Comme plusieurs pilotes, un problème avec un pneu l'a fait dégringoler dans la hiérarchie.
Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT
Gold and Goose / Motorsport Images
Le Grand Prix de Grande-Bretagne a eu des allures de longue agonie pour Valentino Rossi. Auteur du huitième temps en qualifications, son meilleur résultat depuis sa quatrième place à Doha en ouverture de la saison, le pilote SRT a gagné deux places au départ mais il n'a pas pu rester longtemps dans le groupe de tête. Comme Pecco Bagnaia et Joan Mir, il a rencontré des problèmes liés à un pneu, à l'arrière le concernant, et il a dégringolé dans le classement pour ne franchir la ligne d'arrivée qu'à une lointaine 18e place.
"J'ai été assez bon tout le week-end et je sentais que j'avais un bon rythme avec la moto", a expliqué l'Italien. "On sait que c'est un peu plus dur de partir en medium pour nous , parce que c'était mieux avec le dur, mais il faisait très froid [en course], donc il fallait prendre le medium. Je m'attendais à ce qu'on ait des problèmes, mais pas à ce point."
"J'ai enfin pris un bon départ, j'étais dans le groupe en début de course. C'était important. J'étais plus ou moins à la place que j'attendais, entre la septième et la neuvième place. Mais après cinq ou six tours, le pneu arrière a eu une dégradation incroyable. Je n'avais plus aucune adhérence sur le côté droit. C'est comme si le pneu avait brulé, et après la gomme a perdu beaucoup de performance. J'ai perdu une, deux, trois secondes au tour. J'ai essayé de voir l'arrivée mais j'étais vraiment, vraiment lent."
"C'est dommage, je suis très triste parce que je voulais un bon résultat ici. J'aime la piste et il y a une bonne ambiance avec beaucoup de supporters autour du circuit. et aussi parce que je me sentais bien sur la moto. Elle est très rapide, elle a des qualités techniques, et j'ai été rapide tout au long du week-end. Je voulais essayer d'atteindre le top 10, mais c'est comme ça."
Ce n'est pas la première fois que Valentino Rossi est confronté à des difficultés de ce type mais aucune solution n'a été trouvée : "Depuis 2019, j'ai souvent eu ce genre de problèmes. Après sept ou huit tours, il y a une grosse dégradation du pneu arrière, comme s'il était brûlé. On a fait beaucoup d'essais, beaucoup de changements, dans les réglages et dans le pilotage. [Dimanche], j'ai suivi beaucoup de pilotes, parce que j'ai commencé dans le premier groupe et que j'ai lentement perdu des places, et je ne pense pas avoir fait quelque chose de spécial. J'avais le même rythme que les autres mais j'ai dû beaucoup ralentir après quelques tours."
Comme l'immense majorité des pilotes, Rossi avait le pneu medium à l'arrière et personne n'a opté pour le dur en raison des très faibles températures. Le #46 était pourtant plus à l'aise avec cette gomme durant les essais libres : "Malheureusement, c'était impossible d'utiliser le dur [en course], parce qu'il n'y avait pas assez de température pour faire fonctionner la gomme. Je sais que le medium est un peu plus difficile pour nous parce que [samedi] j'étais plus rapide avec le dur, mais on ne pouvait pas le prendre."
Avec Angus Martin et Matteo Nugnes
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