Vent : Márquez était prêt à rouler mais pense "à la sécurité"

Marc Márquez a donné l'impression en conférence de presse de s'être rangé derrière l'avis le plus communément partagé par les pilotes sans en être absolument convaincu lui-même.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

La séance d'EL4 précédant traditionnellement les qualifications a été interrompue à 13 minutes de son terme par la Direction de course en raison de conditions météorologiques hostiles et en particulier d'un vent régulier mais important qui balayait le tracé de Phillip Island.

Un vent responsable de la chute de Miguel Oliveira, lors de ces mêmes EL4, dans la ligne droite des stands, à près de 300 km/h. Comme tous les pilotes, Márquez a bien ressenti ces difficultés, en particulier dans les virages 1 et 3, mais semblait désireux de s'en accommoder, décrivant des circonstances finalement proches de celles dans lesquelles ont roulé les pilotes dans la matinée, en EL3.

Lire aussi :

"Oui, à mon avis, il y avait une petite chance de piloter car on l'a fait jusqu'au drapeau rouge", a-t-il commenté, avant d'être d'ailleurs conforté dans ce jugement par Alex Rins. "Mais c'est vrai que le vent était très présent et les virages sont rapides. Je pilotais seul et on le sentait beaucoup ; cela dit, c'était dans les limites et avait l'air OK. Mais lorsqu'on dépasse comme Johann [Zarco] et Oliveira, on le sent bien plus", concède-t-il, conscient du fait que dans des circonstances pareilles, le risque peut provenir des écarts faits lorsque les motos sont rapprochées les unes des autres. "Demain est un autre jour : il ne servait à rien de prendre trop de risques pour seulement des essais qualificatifs", conclut-il.

"On avait déjà parlé hier de si le vent venait à être très fort. On a vu dans le passé que d'autres pilotes ont piloté ici avec beaucoup de vent. Les pilotes Moto2 l'ont aussi fait mais quand on arrive et que ça bouge à 330 km/h en bout de ligne droite, à mon avis, c'est très proche de la limite. Mais j'étais en mesure de piloter", rappelle-t-il de nouveau. "Pour la sécurité des pilotes, nous avons décidé de ne pas rouler. Il faut être convaincu mentalement que tu vas prendre le virage, c'est quelque chose en quoi il faut croire. Il n'y' a pas de préparation spéciale. Ce n'est pas la première fois ici, à Phillip Island. Il faut être du bon côté de la piste et tâcher de trouver la bonne ligne en se décalant, mais c'est vrai qu'on le ressent plus devant les tribunes de la ligne droite des stands."

Marc Márquez a d'ores et déjà scellé sa huitième couronne mondiale et occupe la tête du championnat du monde avec 119 points d'avance sur Dovizioso. Si les qualifications, prévues dimanche à 1h20 du matin, n'étaient finalement pas disputées, l'Espagnol prendrait le départ depuis la sixième position de la grille.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Des tours et une sixième place pour Zarco
Article suivant Les pilotes divisés sur les qualifs dimanche

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France