Une Aprilia brûlante pour Viñales : "Je ne pouvais pas respirer"
Maverick Viñales a commencé à manquer de "clairvoyance" en raison de la chaleur qui s'échappait de son Aprilia au GP de Thaïlande, et a jugé plus prudent d'abandonner.
Aleix Espargaró n'est pas le seul à avoir souffert de la très forte chaleur dégagée par son Aprilia à Buriram. En difficulté pour respirer, le Catalan a cru qu'il allait "mourir" en regagnant son garage après l'arrivée et Maverick Viñales a abandonné à cause du même problème sur sa moto.
Septième en début d'épreuve, il a vite dégringolé à la 12e place et a entamé une remontée jusqu'à la neuvième position, avant de se laisser doubler par de nombreux pilotes et de finalement revenir à son box, estimant qu'il n'était plus possible de piloter l'Aprilia.
"Je n'ai même pas pu finir la course", a déploré l'Espagnol. "Il y avait tellement de chaleur qui se dégageait de la moto qu'après deux ou trois tours, je ne pouvais pas respirer et j'ai décidé de m'arrêter parce que ça n'avait pas de sens de continuer."
"À un stade, j'ai commencé à perdre ma clairvoyance à cause de la chaleur", a expliqué Viñales. "En ligne droite en particulier, quand je m'appuyais sur la moto, la sensation de chaleur était étonnante. À un stade, la meilleure décision était d'abandonner."
Viñales n'avait aucun problème technique à proprement parler mais simplement une moto devenue bouillante : "C'était une question de chaleur qui sortait de la moto. Il faut que ce soit amélioré parce que sinon, on ne pourra pas non plus finir la course à Sepang."
Les mêmes soucis pour Raúl Fernández
Chez RNF, Raúl Fernández a connu des soucis similaires à ceux des pilotes de l'équipe officielle. Après avoir un temps occupé la neuvième place, au contact des leaders, il a dû ralentir et n'a vu l'arrivée qu'en 15e position, après avoir lui aussi songé à l'abandon.
"La première partie de la course était très bonne", a souligné Fernández. "Je sens que je suis très bien parti, je me battais avec Fabio [Quartararo]. Je voyais le potentiel pour le podium. Nous n'avions pas le rythme pour le faire, mais nous l'avions pour la cinquième ou la sixième place."
Raúl Fernández
"Mais après dix ou 11 tours, la chaleur était très forte et les cinq derniers tours n'ont pas été bons du tout. J'ai failli abandonner mais par respect envers l'équipe et Aprilia, j'ai continué pour prendre au moins un point."
En plus de ces problèmes liés à la chaleur, Aprilia a affiché certaines limites à Buriram, rappelant le scénario du week-end de Phillip Island : les pilotes étaient très rapides vendredi mais sont vite rentrés dans le rang, un phénomène que Viñales veut comprendre.
"C'est une chose qui nous arrive souvent, le vendredi j'atteins la limite de la moto et c'est fini. En Q2, nous avons eu des problèmes avec des éléments qui n'étaient pas au meilleur niveau et nous n'avons pas pu tirer le meilleur de la moto. Quand on part en fond de grille, l'Aprilia est un peu désastreuse. Le week-end a été mitigé et nous devons analyser ce qu'il se passe dans ces week-ends parce que je ne les aime pas du tout, je me sens accablé."
Avec Germán Garcia Casanova
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