Viñales estime avoir eu beaucoup de chance dans sa chute
Le leader du championnat a été victime d'une chute à grande vitesse au Mugello, dont il s'est relevé sonné mais sans blessure importante.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Maverick Viñales a subi cet après-midi une chute à plus de 200 km/h dans l'Arrabbiata 2, l'une des portions les plus craintes par les pilotes. Le pilote Yamaha a perdu le contrôle de sa machine alors qu'il sortait de ce double droite et qu'il passait sur le vibreur, à un moment où il ne se sentait pas parfaitement à l'aise.
"Je ne sais pas. J'attaquais, mon feeling à l'avant n'était pas des meilleurs, en particulier sur le flanc droit, mais je me suis dit que j'avais le réservoir plein et que j'avais besoin de faire plus de tours", explique-t-il. "C'était peut-être le moment de rentrer au stand, mais j'ai décidé de rester en piste et de donner plus de chance au pneu avant."
"Je suis tombé en passant sur le vibreur, pas sur le bitume. Je me sentais beaucoup plus à l'aise sur le flanc gauche et avec la gomme soft. Au final, la chute est arrivée parce que j'étais à la limite sur le vibreur", précise Maverick Viñales. "Je pense que le pneu était trop dur pour notre moto, alors je pense que cela venait un peu du pneu et un peu de la recherche de la limite avec la moto. Il y avait probablement moins de grip et cela m'a fait perdre l'avant."
Plutôt malmené par le bac à gravier, Viñales a toutefois échappé à toute blessure sérieuse. "Je me suis relevé, j'ai eu beaucoup de chance parce que le virage est très rapide", constate-t-il. "Aujourd'hui ça fait mal, mais je pense qu'il n'y aura pas de problème pour dimanche."
"Je suis tombé à Jerez, mais c'était sur le mouillé et à deux à l'heure. Cela faisait longtemps que je n'avais pas subi une chute aussi forte que celle d'aujourd'hui. L'année dernière, je suis tombé au Sachsenring, en descente, mais ça n'est pas comparable. Ça a été une grosse chute", reconnaît le pilote.
Essayer d'utiliser le pneu soft
Cette mésaventure a privé l'Espagnol de plus de 20 minutes de séance, le temps de reprendre ses esprits et d'être traité pour quelques égratignures au coude. Il n'a par la suite pu abaisser son temps que d'un centième, sans parvenir à faire mieux que le chrono qu'il avait enregistré ce matin avec une gomme plus tendre. Pour lui, la conclusion est limpide : il doit trouver une solution pour disputer la course avec le pneu avant soft, malgré la chaleur.
"J'utilise les mêmes réglages qu'au Mans, très similaires, et je me sentais très bien avant la chute. Ensuite, après la chute, j'avais une moto complètement différente, alors il est difficile de faire des comparaisons. Mais même à ce moment-là, je sentais que je pouvais tourner en 1'48 ou dans la fenêtre haute des 1'47, c'est donc un bon rythme. Il faut encore qu'on progresse", estime-t-il.
"Ce matin je me sentais assurément mieux, grâce au pneu avant soft. En tout cas, je me sens bien, les réglages sont bons, la moto est dans le coup. Il faut qu'on fasse le bon choix de pneus", pointe le leader du championnat. "Je me sens mieux avec le pneu soft, il faut voir si je peux l'utiliser en course parce que la moto fonctionne mieux avec le soft, j'ai plus de grip à l'avant."
Avec Pablo Elizalde et Oriol Puigdemont
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