Viñales compte sur le test de Jerez pour choisir le meilleur moteur

Le pilote Yamaha peine à se prononcer en faveur de l'une ou l'autre des nouveautés proposées par le constructeur, bien qu'il se soit dit satisfait par les évolutions et se soit montré le plus rapide en piste lors du test de Valence.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

À l'instar de son coéquipier, Maverick Viñales a testé cette semaine à Valence deux évolutions moteur, qui ont donné des performances comparables bien que l'une semble représenter un gain en frein moteur et l'autre à l'accélération. Quelle que soit la spécification et les qualités qui lui sont propres, il s'agit en tout cas d'un pas en avant indéniable aux yeux du pilote espagnol, qui a signé le meilleur temps de chacun de ces deux jours.

"Je pense que c'est une petite différence, mais ça fait beaucoup sur un tour", commente Viñales, qui peine pourtant à exprimer une préférence entre ces deux moteurs. "Il nous faut nous assurer duquel nous préférons. La plupart du temps, j'ai roulé avec le même, car je me sentais mieux sur le frein moteur. Je désire beaucoup me concentrer sur les entrées en virages, et je pense que lorsque nous perdons du grip, c'est là que nous le perdons. Or, aujourd'hui [mercredi], je me suis senti fort dans les virages."

Lire aussi :

Sa difficulté à se prononcer sur le moteur qui représenterait le meilleur choix vient aussi d'un programme relativement peu actif (96 tours au cumul des deux jours) et d'une chute qui l'a coupé dans son élan mercredi en début d'après-midi.

"C'est difficile… Très difficile, nous n'avons fait que quelques tours. Après la chute, il m'a fallu du temps. Je n'ai pas pu être sûr – disons à 100% – du fait qu'un changement était meilleur, donc il faudra essayer à Jerez et tenter d'être plus précis", prévient le pilote Yamaha.

"C'était difficile ici, car la piste a pas mal changé, particulièrement dans les quelques dernières minutes, où ça glissait pas mal", poursuit-il. "Les conditions de piste n'étaient pas super et c'était très glissant, particulièrement à l'avant. Donc la moto fonctionne quand la piste est glissante et c'est un très bon point, mais il reste beaucoup de travail sur la puissance maximale, pour rendre les choses plus douces. Cela reste agressif et je perds beaucoup de traction."

Rapide l'année dernière ? Ça n'a pas aidé

Déjà auteur du meilleur temps de ce test il y a deux ans, lorsqu'il faisait ses débuts au guidon de la Yamaha, mais aussi leader de la première journée de cette même séance l'an dernier, Maverick Viñales ne s'emballe pas, sachant pertinemment qu'il va falloir confirmer sur d'autres pistes pour s'assurer que le gain sera vraiment bénéfique durablement.

"En 2017 aussi j'ai été le plus rapide, et ça n'a pas servi du tout", rappelle-t-il, tout en expliquant que son meilleur chrono final était "venu tout seul", sans qu'il ait besoin de se lancer dans un time attack. Le pilote espagnol précise par ailleurs ne pas encore avoir affiné le set-up de sa moto pour tenter de mieux exploiter l'une ou l'autre des spécifications moteur proposées : "Nous n'avons rien essayé sur les réglages et je pense qu'à ce niveau, nous pouvons faire de grands pas en avant."

Lire aussi :

Place donc à la suite du programme, dès la semaine prochaine. "Il nous reste beaucoup de travail pour Jerez. Malheureusement, nous n'avons pas pu rouler toute la journée, donc nous n'avons pas pu vraiment bien tester les moteurs et il faudra décider lequel choisir après Jerez", pointe-t-il.

"Nous avons beaucoup travaillé pour les premiers tours de course et je suis satisfait car j'ai ressenti dès le premier tour beaucoup de grip et j'ai pu attaquer. Mais il reste du travail : nous devons améliorer le frein moteur, la fluidité de la puissance", poursuit-il. "Nous devons encore faire des tests et être plus convaincus par la décision du moteur, mais je pense que nous suivons la bonne voie et il nous faut juste continuer à nous concentrer sur le style de pilotage, essayer d'avoir une moto plus douce, globalement. Ce sera, je pense, très important, particulièrement quand il n'y aura pas d'adhérence en course."

Avec Guillaume Navarro et Carlos Guil Iglesias

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Rabat marche à peine mais se sent "à nouveau pilote"
Article suivant Pirro avance son opération : il sera absent du test de Jerez

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France