Viñales en dehors de sa zone de confort pour ses débuts avec Aprilia

Pour sa première course au guidon de l'Aprilia, Maverick Viñales explique s'est senti sorti de sa zone de confort, ne pouvant pour le moment pas prétendre à la victoire.

Maverick Vinales, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Team Gresini

Maverick Viñales, qui n'avait à son actif que deux jours d'essais avec la RS-GP avant le Grand Prix d'Aragón, a dû se contenter de la 18e place en course, à 17"8 de son nouveau coéquipier, Aleix Espargaró, qui lui s'est battu aux portes du podium. Mais pour l'Espagnol, qui clôt ainsi un été tumultueux entamé par son divorce retentissant avec Yamaha, ce faible résultat et son besoin de s'adapter à sa nouvelle moto étaient attendus.

"La course a été relativement positive pour moi", retient-il. "J'ai compris beaucoup de choses sur la moto, surtout les domaines dans lesquels nous devons travailler. C'est assez simple, il est assez clair que nous devons progresser dans un domaine en piste qui nous permettra d'aller un peu plus vite, et je pense que cela nous permettra de faire un grand pas en avant. On continue à faire des tours, des kilomètres. J'ai une bonne compréhension, mais j'ai besoin de connaître un petit peu mieux la moto pour commencer à attaquer un petit peu."

"En partant du fond de grille, on perd énormément [de temps] au premier tour, c'est clair", souligne-t-il. "Je suis resté concentré, quand j'étais tout seul j'ai essayé de trouver le rythme, qui n'était pas mauvais du tout, assez proche de celui des meilleurs. Mais il y a des points sur lesquels nous devons faire mieux. Il faut aussi que je comprenne un peu mieux la moto, c'est clair. […] Franchement, je me sentais relativement bien sur la moto, ce qui est important, et j'ai senti les problèmes avec clarté."

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S'il a dû prendre le départ de la course depuis le fond de la grille, Viñales avait néanmoins réussi à afficher de nets progrès au fil des kilomètres engrangés. Lui qui avait entamé le week-end avec un temps de 1'50"157 en EL1, il était déjà descendu à 1'48"755 en EL2 et allait gagner encore une seconde pleine le lendemain, affichant quasiment le même chrono en EL3 et en qualifications. En course, il a tourné en 1'49"215, plus rapide que Luca Marini et Valentino Rossi, qu'il devançait à l'arrivée, mais un peu plus lent qu'en EL4.

Cette première course bouclée est une première étape d'importance dans son processus d'adaptation à l'Aprilia, seulement le Catalan admet que courir au guidon d'une machine qui, pour l'instant, ne joue pas la victoire est nouveau pour lui après quatre ans chez Yamaha.

"Je ne suis plus dans ma zone de confort, donc c'est un défi, un grand défi. C'est vrai que le résultat c'est le résultat, mais pour nous, ces six courses sont comme un souhait", explique-t-il, estimant avoir ainsi le temps de se préparer à 2022. "C'est bien car je peux commencer à travailler, on peut commencer à se comprendre mutuellement, et c'est là-dessus que nous devons travailler. Il est clair que j'aurais aimé être devant dès la première course, mais ce n'est pas juste [comme objectif]. Il faut que je travaille plus dur et il faut que je comprenne un peu mieux la moto, pas à pas. Il y a un moment où nous allons faire un grand pas en avant, c'est clair."

Maverick Vinales, Aprilia Racing Team Gresini

En quête notamment de meilleure performance en entrée de virage, Viñales a en revanche retenu des points encourageants, à l'image de la traction offerte par la RS-GP et de la bonne tenue des pneus. "Il y a des choses positives, même si la course n'a pas été parfaite", souligne-t-il, également soulagé de ne pas avoir souffert d'une baisse de grip comparable à celle qui le mettait en difficulté avec la Yamaha lorsqu'il prenait la piste après la course de Moto2. "J'ai eu le même rythme qu'en EL4, donc je n'ai pas eu l'impression de perdre de l'adhérence. C'est important aussi."

"Je ne pense pas connaître suffisamment la moto pour attaquer dans les premiers tours. J'ai pris la piste en me demandant ce qui allait se passer. Mais à la fin, j'avais de bonnes sensations avec la moto. Ce n'était pas mal du tout, je n'étais simplement pas dans une bonne position. Si j'étais parti quatre lignes plus haut, ç'aurait été différent, j'aurais été en meilleure position. Mais le but de cette course était de comprendre la moto, de tout comprendre. Surtout de collecter des informations dans le cadre d'un week-end de course. On sait qu'il est très important d'être rapide sur un tour, on va donc travailler là-dessus. On va aussi travailler sur les points où je me sens plus faible."

"En milieu de course j'avais d'assez bonnes sensations, j'arrivais à bien piloter, et à la fin de la course j'étais relativement compétitif. Il faut donc que je recollecte des informations de ce week-end de course. Il faut aussi que je comprenne l'équipe et que l'équipe me comprenne. En fin de compte, il faut être rapide en 40 minutes. C'est compliqué, c'est dur. Tout le monde va vite, mais nous y arriverons pas à pas, j'en suis convaincu. C'est la première étape."

Avec Benjamin Vinel

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