Viñales dépité après son Grand Prix d'Espagne

Comme pour son équipier Valentino Rossi, c'est la frustration qui prime du côté de Maverick Viñales après un Grand Prix d'Espagne particulièrement difficile pour le clan Yamaha.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Une nouvelle fois, les Yamaha officielles n'ont clairement pas pesé sur ce week-end andalou, et ce fut particulièrement le cas pour Maverick Viñales, qui a dû se contenter de naviguer aux alentours du top 10 pendant trois jours, récoltant une septième place finalement chanceuse en course, suite aux multiples chutes devant lui.

L'Espagnol a même dû en découdre en Q1 samedi, compostant son billet pour la deuxième partie des qualifications pour quatre petits centièmes par rapport à Aleix Espargaró. Le numéro 25 a ensuite dû se contenter de la onzième place sur la grille. De quoi se demander si des points positifs peuvent être tirés de ces trois journées à Jerez, ce à quoi Viñales répond sans détour...

"Je ne pense pas, j'ai des sentiments très négatifs. Je suis revenu d'Austin en me sentant bien, car on avait fait de bons pas en avant je pense, mais ici on est revenu à la réalité. La moto est loin du top, je pense qu'aujourd'hui on a piloté au maximum des capacités de la moto, pour une septième place."

En cause, comme depuis près d'un an maintenant, les problèmes d'électronique de l'écurie d'usine Yamaha, qui se voit quasiment constamment derrière la machine satellite de Johann Zarco, deuxième du Grand Prix, et qui pointe au même rang au classement du Championnat du monde.

"Ça fait dix mois que je dis la même chose, dix mois, on n'a pas de grip", explique un Maverick Viñales résigné. "Quand j'arrive sur des circuits qui sont peut-être un peu chauds, qui ne sont pas parfaits, je n'ai pas de grip, c'est impossible. J'étais derrière Álvaro [Bautista] et [Franco] Morbidelli, qui ont fait une course fantastique, mais même comme ça, ce n'est pas notre place, on doit se battre pour le podium, pour la victoire même sur certains circuits."

L'homme fort du début du championnat 2017, avec trois victoires lors des cinq premières courses (son succès manceau étant également son dernier pour l'instant, il y a près d'un an), avoue être à court de solutions de son côté, malgré des signes encourageants à certains moments de la pré-saison.

"C'est frustrant, honnêtement, parce que je ne peux pas piloter, en un week-end je dois changer trois fois de style de pilotage pour essayer de faire fonctionner la moto et rien ne fonctionne. J'essaie de piloter comme Lorenzo, j'essaie de tout faire pour que la moto fonctionne mais on a toujours le même problème, la moto n'accélère pas, donc ça ne veut dire qu'une seule chose, l'électronique ne fonctionne pas."

Une chose est certaine, lorsqu'on additionne ces commentaires à ceux de Valentino Rossi ce dimanche, l'ambiance risque de devenir assez morose du côté de chez Yamaha si des solutions ne sont pas trouvées, et vite...

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