Viñales dérouté par la lenteur de la Suzuki sous la pluie
Maverick Viñales a envoyé un signal clair à Suzuki, demandant au constructeur japonais de trouver une solution au manque de rythme de la GSX-RR sous la pluie après une performance catastrophique au Grand Prix d'Allemagne.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Viñales faisait partie des plus rapides au Sachsenring sur le sec, mais n'a pu faire mieux que 12e lors d'une course disputée dans des conditions changeantes, tandis que son coéquipier Aleix Espargaró a pris la 14e place.
Ce résultat médiocre fait suite à un décevant Grand Prix des Pays-Bas à Assen, où Viñales n'a fini que neuvième sous la pluie malgré de nombreux abandons. Qu'est-ce qui le handicape tant dans ces conditions ?
"Je ne sais vraiment pas", répond Viñales. "Je me suis réveillé ce matin, j'ai vu qu'il pleuvait et je me suis dit que j'avais du travail pour résoudre le problème. J'étais très clair, focalisé sur le fait d'être rapide sous la pluie, et franchement, j'étais prêt."
"Puis c'est le même problème que d'habitude. Nous étions en difficultés sur le sec en termes d'adhérence, mais sous la pluie, ce problème est deux fois pire. Il faut qu'ils résolvent ce problème, parce que s'il y a une autre course sous la pluie, je me vois finir 12e, 13e à nouveau. Je ne sais pas, ils faut qu'ils travaillent, qu'ils trouvent une solution. Moi, je ne peux pas. J'essaie juste de piloter aussi vite que possible."
L'électronique coupable selon Espargaró
Espargaró, qui quittera Suzuki à la fin de la saison comme Viñales, a donné plus de détails au sujet de ce problème, dont le cœur serait l'électronique.
"Nous sommes en difficulté, nous n'avons pas pu trouver les bons réglages", estime l'Espagnol. "Le matin [lors du warm-up], c'était comme sur de la glace, pas de contrôle de traction, et en course, c'était complètement l'inverse, nous avions beaucoup de traction, j'ai changé toutes les cartographies mais ça n'a pas suffi, je levais le pied même en ligne droite."
"Nous savons que la moto est bonne, elle a beaucoup progressé, mais notre faiblesse, maintenant, c'est l'électronique. Nous le sentions aussi sur le sec, en deuxième partie de course, mais sous la pluie, c'est encore pire. Il nous faut travailler sur de nombreuses pièces de la moto, mais elle s'est beaucoup améliorée, et tout de suite, la faiblesse, la pire partie de la moto, c'est vraiment l'électronique."
Propos recueillis par Oriol Puigdemont
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