Viñales motivé et avec un "meilleur élan" en Thaïlande

C'est un Maverick Viñales optimiste qui s'est présenté devant les journalistes ce jeudi, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix de Thaïlande. C'est en effet sur le Chang International Circuit l'an dernier que la renaissance de Yamaha a débuté, l'écurie d'Iwata ayant touché le fond lors de la course précédente, en Aragón. À Buriram, Viñales avait terminé sur le podium, devant son équipier Valentino Rossi.

Cette saison, la donne est bien différente pour Yamaha, puisque Viñales est déjà monté "sur la boîte" lors de la précédente épreuve, le Grand Prix d'Aragón. De quoi espérer de belles choses pour l'Espagnol ce week-end, même s'il ne change pas d'approche, et s'il sait que la longue ligne droite reliant les virages 1 et 2 ne sera clairement pas un atout pour sa machine.

"Oui, j'ai eu de très bonnes sensations sur cette piste. Je pense que cette année nous arrivons avec un meilleur élan, ce qui est toujours très bien. Je vais essayer d'extraire le maximum de la moto dès les EL1 et puis nous verrons où nous sommes. Nous comprenons que nous aurons des points négatifs en course, mais nous pouvons travailler très dur dans d'autres parties."

Après avoir essayé de manière intensive le nouvel échappement de Yamaha lors de la journée du vendredi en Aragón, Maverick Viñales devrait continuer les évaluations, notamment du bras oscillant en carbone, ce week-end. Une décision sera toutefois prise après ces essais quant à l'utilisation d'une ou de plusieurs des nouvelles pièces lors du reste du week-end.

"Le plan est d'essayer d'améliorer les nouvelles pièces, pour voir si on peut gagner quelque chose. En Aragón, nous sommes revenus en arrière mais ici nous avons une nouvelle opportunité. C'est le travail du vendredi, pour comprendre si c'est mieux ou non, et puis nous verrons samedi."

Avec un an d'expérience en Thaïlande, Michelin a ajusté son allocation pneumatique pour cette deuxième visite. Les pneus de 2019 sont ainsi plus durs que ceux de 2018, mais pour Viñales, cela ne veut pas forcément se traduire en une mauvaise nouvelle pour Yamaha, les conditions extrêmes de l'an dernier pouvant être un atout avec des pneus plus durs si elles se répètent.

"Nous verrons si c'est plus dur ou plus tendre, on ne sait jamais. Parfois un pneu sur le papier est plus dur, mais il fonctionne mieux dans la chaleur, et ça nous donne une meilleure performance. Il y a un pneu très similaire à Assen, et ça c'est très bien pour nous car il nous donnait beaucoup de traction, mais on verra. En Autriche, les pneus étaient durs aussi et nous n'étions pas si loin, c'est un bon point."