Viñales ne pense pas au long terme, concentré sur aujourd'hui et 2018

À l'approche de la fin du championnat en cours, le pilote espagnol dresse un bilan mitigé de sa première saison avec Yamaha, partagé entre d'excellents débuts et les soucis connus par la suite.

Le poleman Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Le poleman Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Marc Marquez, Repsol Honda Team, Andrea Dovizioso, Ducati Team, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Le poleman Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Course après course, Maverick Viñales voit ses chances s'amenuir, au fur et à mesure que le spectacle se concentre sur Marc Márquez et Andrea Dovizioso, les deux meneurs du championnat. Le pilote Yamaha ne les a devancés tous deux qu'à trois reprises cette saison, lors des victoires qu'il a engrangées au Qatar, en Argentine puis en France. Et s'il était leader du championnat et comptait 27 longueurs d'avance sur Márquez et 31 sur Dovizioso en quittant Le Mans, depuis la hiérarchie s'est inversée.

Viñales n'a plus connu d'abandon depuis Assen, cependant les sept courses qui se sont déroulées depuis lors ont été remportées tour à tour par les deux hommes forts du moment, lui n'ayant pu décrocher que deux podiums sur cette période. Voilà qui porte son retard à 41 points, et avec seulement trois courses pour sceller le championnat, ses espoirs sont désormais réduits.

S'exprimant ce vendredi face à une poignée de journalistes australiens après la première journée de Phillip Island, Maverick Viñales a dressé un bilan franc de cette saison, une année entamée avec les ambitions les plus élevées, alimentées par le rythme canon qu'il affichait en tests hivernaux, mais qui risque fort de se conclure sans le Graal tant espéré.

Qu’est ce qui a changé sur la moto et que te manque-t-il par rapport à ce avec quoi tu étais si à l’aise en début de saison ?

On a beaucoup changé la moto. On a changé le châssis, le bras oscillant… beaucoup de choses, de nombreuses fois ! Mais quoi qu’il en soit, en tests, les pneus aussi étaient différents, et je me sentais bien plus à l’aise sur la moto. Je pouvais piloter avec mon propre style et ainsi mieux. Aujourd’hui en tout cas, nous avons été assez performants, je suis content de ça. On doit encore beaucoup progresser, mais je suis heureux de ce pas en avant.

Quand as-tu commencé à sentir cette perte de feeling dans la saison après les bons débuts de février-mars ?

Je l'ai ressenti après Montmeló. On a commencé à changer le châssis et j‘ai commencé à perdre le feeling, particulièrement avec l’avant. Je le sens ici, en Australie : j’étais bien plus rapide dans les virages, bien plus rapide… Maintenant, je ne peux pas y aller, je n'ai pas vraiment de bon feeling et j'ai donc perdu beaucoup de confiance. C’est important d'avoir confiance dans l’avant : quand on n’a pas de traction, on peut compenser un peu avec le feeling dans l’avant. Au cours de la saison, on a eu des sensations tantôt bonnes tantôt mauvaises avec l'avant, ça a été difficile. Mais aujourd’hui, je me sens très bien. C’est une piste que j’aime et il est certain qu’on peut progresser en vue de demain.

Commences-tu à penser au prochain championnat après avoir eu tant de difficultés récentes ?

Honnêtement, je ne pense pas trop à l'année prochaine. J'essaye de finir cette année de la meilleure des façons, je veux gagner une autre course. Il nous faut essayer de rester concentrés ce week-end et de rester solides.

Il s'agit plutôt de récupérer une moto comme celle que tu avais plus tôt dans la saison ?

Oui. Je pense que c’est très important de retrouver le feeling qu'on avait au début de la saison puis de partir de là. C’est vraiment important.

Qu'en est-il du long terme ? Te sens-tu à l’aise ici, chez Yamaha, penses-tu aussi à 2019 ?

Sincèrement, je ne pense pas à 2019 ou 2020. Je pense à maintenant et l’année prochaine. Après, je ne sais pas. Il peut se produire beaucoup, beaucoup de choses. Peut-être que la moto sera incroyable et que je voudrai rester ; peut-être que la moto ne marchera pas et que je voudrai partir ! Je me sens vraiment super bien dans l’équipe, elle fait un excellent travail. Au final on n'a pas démontré que l'on travaillait vraiment bien. Mais on sait que dans un bon week-end, on a les choses en main et qu’on peut gagner des courses, donc j'en suis plutôt content.

Tu t’étais autorisé à rêver de ce titre après ton super début de saison et tes trois victoires ?

Bien entendu ! C’était dans ma tête que je pouvais gagner car j'ai prouvé que je pouvais le faire. Il est certain que dans ma tête, il y a une chance de gagner, et j’essaierai tous les ans.

Tu dirais que c’est une bonne saison pour toi dans l’ensemble malgré les difficultés ?

Oui, c’est certain. Ma première avec Yamaha, je me suis senti plutôt bien. On a commencé très fort, mieux qu’on ne l’attendait. Puis on a eu des hauts et des bas. Ça nous a rendus un peu désorientés sur les réglages du châssis et de nombreuses autres choses. Mais je pense qu'il était important de faire ces erreurs cette année pour ne pas les faire la suivante.

Avec Guillaume Navarro

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