Viñales plus à l'aise au Mugello, après le "tournant" des essais privés

Le pilote Yamaha, qui estime que sa saison a connu un tournant lors du test de Barcelone, s'est montré tout de suite dans le coup au Mugello.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing après sa chute
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing après sa chute
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Maverick Viñales a signé le deuxième temps de la première journée d'essais du Grand Prix d'Italie. Déjà leader du clan Yamaha ce matin avec le quatrième chrono, il a confirmé en EL2 en se hissant deux crans plus haut et en réduisant son retard sur Andrea Iannone, leader, à 0"387.

Cette performance et sa régularité tout au long de la journée traduisent, selon lui, la bonne entente de sa moto avec la piste du Mugello, et ce alors qu'il a débuté le week-end avec la configuration utilisée la semaine dernière lors du test de Barcelone, où il indique avoir travaillé sur les réglages de base.

"La moto est un peu plus courte et je me sens mieux", se félicite-t-il, expliquant sa bonne performance du jour en toute simplicité : "La principale raison c'est qu'on fait travailler le pneu différemment et c'est mieux pour moi. Je suis plutôt léger alors il faut que la moto [fonctionne] différemment par rapport à Valentino [Rosi] et Johann [Zarco], qui n'ont pas le même poids que moi, et ici je me sens très bien."

"Il y a des points que l'on peut améliorer mais c'est beaucoup mieux que sur les autres courses, en ce qui concerne ma confiance et le travail qu'on a fait entre le matin et l'après-midi", assure le pilote de Roses.

Seul point noir à sa journée, la chute qu'il a subie dès son entrée en piste ce matin et dont il assume la pleine responsabilité : "C'était entièrement de ma faute. Je voulais attaquer dès le début. Les freins n'étaient pas suffisamment chauds et la moto n'a pas freiné assez, donc j'ai élargi et, au lieu de relâcher, j'ai essayé de faire le virage. C'était complètement de ma faute."

Une mise à plat salutaire après Le Mans

C'est donc un Maverick Viñales plus souriant et positif que l'on retrouve en ce début de week-end en Italie, lui que l'on avait quitté plutôt alarmiste au Mans, où la colère l'avait poussé à affirmer que le travail dans son stand ne se passait comme il le fallait. Des propos qu'il a tempérés en arrivant en Toscane en les remettant dans leur contexte, celui d'une course particulièrement décevante où il a senti qu'il n'était pas en mesure de se montrer aussi compétitif qu'il aurait dû l'être, un an après y avoir signé ce qui est à ce jour sa dernière victoire.

"Après la course du Mans, j'étais très déçu de tout et de tout le monde, parce que j'ai senti que sur cette piste je pouvais apporter avec mon style de pilotage ce dont la moto avait besoin, mais c'était impossible. Honnêtement, la course a été un désastre pour moi", explique-t-il.

"La bonne chose est qu'après Le Mans, on a eu des réunions. J'avais besoin de voir dans les gars le feu, l'envie que j'ai vue il y a deux ans quand j'ai commencé ici. Tout le monde voulait gagner, tout le monde voulait voir sa moto au top. Je n'ai pas vu ça pendant longtemps", déplore le pilote. "À Montmeló, j'ai réussi à voir ça, et j'ai fini le test en tête, en pilotant de manière constante. J'ai vu des sourires sur les visages, des gens satisfaits. Et cela fait longtemps qu'ils ne l'avaient pas été ! C'est un plaisir de voir son équipe toute entière satisfaite, et donner le meilleur d'elle-même."

La contre-performance du GP de France a suffi toutefois à lancer les rumeurs d'une séparation avec son responsable d'équipe, Ramon Forcada étant à présent pressenti pour retrouver Jorge Lorenzo si celui-ci devait piloter une Yamaha l'année prochaine. Sur ce point aussi, il a fallu calmer les esprits en ce début de week-end italien.

"À ce moment-là, c'était difficile pour nous, pour notre relation avec Ramon, parce que les choses n'allaient pas bien. Pour moi, le feeling avec les gens dans le box est très important, j'ai besoin de me sentir soutenu et content. Je ne me sentais pas vraiment soutenu, et je ne me sentais pas content", reprend Viñales.

"Comme je l'ai dit, à Montmeló j'ai vu de grands changements dans l'équipe. L'ambiance était bien meilleure, l'équipe était plus soudée. Pour moi c'est plus important que la moto", poursuit-il. "Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu la satisfaction sur leurs visages, celui de Ramon, et de notre côté [du stand]. C'était super. Je pense que c'est un tournant."

Avec Michaël Duforest

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