Viñales : "Nous aurions pu finir premier et deuxième"

L'Espagnol a clôt l'exercice 2018 par un abandon, mais son rythme observé durant tout le week-end semble confirmer la renaissance de Yamaha en cette fin d'année.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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W.Z., Valence - À l'instar de son coéquipier Valentino Rossi, Maverick Viñales a été victime d'une chute en course, rédhibitoire celle-ci, l'Espagnol n'ayant pas été en mesure de repartir, à la différence de l'Italien.

Une issue d'autant plus regrettable que le numéro 25 (dont on a appris durant le week-end qu'il passera au numéro 12 l'an prochain) était parti en pole position, et semblait avoir le rythme pour aller chercher Andrea Dovizioso et Álex Rins après un départ laborieux.

"Valentino et moi avons été capables de rattraper Álex et Dovi", rappelle-t-il. "Si nous n'avions pas chuté, et qu'ils n'avaient pas interrompu la course, je pense que nous aurions fini premier et deuxième."

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Un électronique défaillant

Un objectif qui était loin d'être envisageable pour l'Espagnol lors des tous premiers tours de course, son électronique semblant lui faire défaut. "Je pense que j'ai eu un problème au niveau de l'électronique, car il semble que l'antiwheelie ne fonctionnait pas, et que le contrôle de traction s'activait puis se désactivait", confirme-t-il. "Les premiers tours ont été un calvaire pour moi, car dans les lignes droites je n'avais aucune puissance. Je perdais donc une seconde par tour. Par exemple, en deuxième vitesse c'était OK, mais dès que je passais en troisième je n'avais plus de puissance, et ensuite en quatrième j'avais toute la puissance, c'était très instable."

Pas l'idéal pour se sentir en confiance dans les conditions de course de cette dernière manche de l'année, mais Viñales a été capable d'ajuster son pilotage en conséquence pour hausser le rythme jusqu'à revenir sur les leaders.

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"J'ai essayé de n'ouvrir les gaz qu'à moitié, au moins pour atténuer le wheelie et pouvoir freiner la moto", évoque-t-il parmi les correctifs appliqués à son style de pilotage lors des premières boucles. "Quand j'ai compris cela, j'ai été de plus en plus rapide. Et je pense que ma chute est liée à cela. Je voulais tellement attaquer pour essayer de rattraper le terrain perdu."

Si le bilan comptable de Yamaha est peu flatteur à l'issue de cette dernière épreuve, les progrès observés depuis la tournée outre-mer poussent tout de même l'ibère à l'optimisme. Le déclic semble en effet être survenu le dimanche en Malaisie.

"Lors du warm-up en Malaisie, nous avons simplement essayé d'avoir une moto plus courte au niveau du bras oscillant, et cela a bien mieux fonctionné pour moi", explique-t-il ainsi. "J'avais toujours l'impression de rouler sur la glace, tout était très glissant et c'était comme s'il n'y avait aucune connexion entre les gaz et les pneus. Je n'arrêtais pas de glisser, mais glisser à en faire des high-side, pas juste du patinage."

Cela semble être désormais du passé, à telle enseigne qu'on pourrait bien espérer voir Yamaha faire son retour au premier plan en 2019.  

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