Viñales réaliste : Le titre "n'est plus entre mes mains"

Le pilote Yamaha assure avoir tout donné et que sa contre-performance sur le Grand Prix du Japon ne dépend pas de lui.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Il semblait loin, ce week-end, le Maverick Viñales qui dominait les essais de l'hiver dernier puis qui entamait la saison avec un statut de favori que personne n'osait même octroyer à qui que ce soit d'autre. Sous la pluie du Japon, l'Espagnol n'était plus lui-même, distancé et déboussolé au guidon d'une Yamaha trop en difficulté pour tenir son statut.

La situation de l'Espagnol, déjà très critique après les qualifications, ne s'est pas arrangée en course et il a finalement décroché une neuvième place bien maigre au vu de ses ambitions mondiales. Le classement final est cruel, puisqu'il apparaît distancé de 36 secondes par les deux pilotes de tête, ceux dont il tente tant bien que mal de tenir le rythme au championnat.

"Franchement, j'ai tout donné, surtout dans les premiers tours, quand je me sentais mieux", commente Maverick Viñales. "J'ai tout tenté au départ, je pense que j'ai pris un bon envol, j'ai essayé d'attaquer dès le début, pour ne pas trop perdre, mais la moto était très difficile à piloter. J'ai bien failli aller au tapis cinq ou six fois, donc je me suis dit que c'était la limite et qu'il ne fallait pas que j'essaye plus."

Encore une fois l'usure de son pneu arrière a été très marquée, un problème récurrent que rencontrent les pilotes Yamaha sur certaines pistes et qui les a particulièrement bridés durant le week-end nippon. "On a beaucoup perdu, j'ai commencé à être un peu plus rapide en milieu de course, quand j'étais derrière Aleix [Espargaró], mais ensuite, d'un tour à l'autre j'ai perdu trois secondes, je ne pouvais plus être à fond dans les lignes droites. On a eu une énorme dégradation sur les pneus", relate-t-il.

Pour autant, lorsqu'il est interrogé sur l'origine de ce problème, il retient – au contraire de Valentino Rossi – que la responsabilité ne doit pas être cherchée du côté des pneus mais bien de la moto. "Il n'est pas intelligent de penser que le problème se trouve dans le pneu, car les autres motos se portent bien", pointe-t-il.

À quand remontent ses premières difficultés sur le mouillé avec la Yamaha ? "Dès l'Argentine", se souvient le pilote espagnol. "En qualifications, la moto n'allait pas. Je m'étais qualifié sixième car j'ai eu la chance de me qualifier pour la Q2 en EL3, mais ensuite en qualifications, on a fait un bon tour, mais rien de spécial. Puis à Assen, au Sachsenring, on a eu tant de mal, et aussi en Aragón. C'est difficile de changer ça en un week-end."

"Toute la saison on a eu beaucoup de mal sur le mouillé, et aujourd'hui c'était impossible. Je pilotais du mieux que je pouvais, et je pense ne pas être un pilote lent sur le mouillé, en général je suis assez rapide. C'est étrange mais c'est comme ça. On doit l'accepter et juste travailler", tranche le pilote Yamaha, désormais distancé de 41 points au championnat et conscient que ses chances de titre sont pratiquement inexistantes.

"Quarante points, c'est beaucoup. Ça n'est plus entre mes mains, il faut qu'il y ait d'autres circonstances qui surviennent pour que je gagne ce titre. On va quand même essayer, tant que ça n'est pas mathématiquement fini, on va tout donner", promet-il, affichant ce dimanche une colère calme. "Quand je me donne à 100%, je ne peux pas demander plus, le reste ne dépend pas de moi."

Avec Oriol Puigdemont et Michaël Duforest

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